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Mobilité

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A Toulouse par exemple, on a très vite compris qu il fallait concevoir le vélo comme un objet numérique. L explosion du « free floating », qui consiste à laisser le vélo où bon vous semble sans avoir besoin de rallier une station (parfois saturée) pour le raccrocher, a donné raison aux élus. Grâce à la géolocalisation, une application permet de trouver le vélo le plus proche. Celui-ci, via un QR code est déverrouillé très simplement.

Pour autant, les vélos en libre-service peuvent aussi faire apparaître des comportements beaucoup moins « éco-compatible ». Ainsi à Bordeaux par exemple, la société Indigo Weel, à qui a été confiée la gestion des vélos en libre-service et sans station, tire un bilan mitigé de ces premiers mois d exploitation. Car si les locations sont nombreuses, les incivilités et les vols le sont tout autant. Ainsi, sur les 2 000 vélos mis en circulation par la société, un sur deux a été volé et « une bonne partie de ceux qui restent sont en réparation ».

Mobilité

A l instar de nos voisins néerlandais et allemands, le vélo s impose

progressivement en France comme un mode de déplacement alternatif.

Paris, Lyon, Montpellier, Bordeaux, Grenoble

Peu de grandes villes ne proposent pas de flotte de vélos partagés.

Si le numérique est un atout supplémentaire dans le déploiement

de ces offres, il apparaît aussi comme une réponse pertinente face

à la multiplication des vols, pertes et dégradations. Explications.

Mobilité douce oui, mais pas à n importe quel prix !

ZenPark, expert de la mutualisation

des Parking

Mais face à cette problématique, certaines collectivités voient là encore le numérique comme un remède ou du moins un élément de réponse. Ainsi à Montpellier, les vélos sont tous équipés de boîtiers LoRa. Cette technologie, conçue pour les objets connectés, permet de transmettre des petites quantités de données sur des distances allant jusqu à plusieurs kilomètres. Résultat ? Comme le souligne la Gazette des communes : « Montpellier a calculé qu en récupérant le quart des 25 % de vélos en libre-service perdus chaque année, grâce à des puces, la collectivité gagnait 12 mois d exploitation du service ».

Optimisation de la maintenance, récupération des vélos « égarés », amélioration des infrastructures selon les parcours les plus fréquentés ou encore la disponibilité des vélos, voilà autant de réponses possibles grâce à un bon usage des données collectées.

Connaissez-vous Zenpark ? Cette start-up fondée en 2011

par William Rosenfeld est le 1er opérateur de parkings

partagés automatisés en Europe.

Son application a été lancée en 2013 et possède déjà plus de

100 000 utilisateurs. En 2017, elle faisant partie des

«100 start-up où investir »

de Challenges.

Son ambition ? Mettre à disposition des conducteurs, les milliers

de places de voiture sous-exploitées.

L idée centrale de Zenpark est de faciliter la mutualisation des places en s associant à des acteurs publics et privés dont les parkings sont temporairement libres. Concrètement, les places occupées la journée par les employés d une entreprise peuvent être occupées la nuit et les week-ends par les habitants.

Grâce à l application, tout le monde est gagnant. Les utilisateurs de Zenpark tout d abord, puisque les tarifs sont généralement entre 25 % et 50 % moins chers que ceux des parkings traditionnels. Mais c est aussi un moyen efficace d optimiser les ressources alors que le coût moyen de construction d une place de stationnement avoisine les 1750 par m2. Enfin, la planète aussi y trouve son compte. En effet, en supprimant des places de parking dans les villes ces dernières années, les émissions de CO2 ont bondi de 20 % pendant que le trafic automobile lui, augmentait de 30 %.

Côté fonctionnement, là encore, c est très simple. Zenpark met à disposition plusieurs solutions pour permettre d accéder aux places de stationnement. Selon le mode de fonctionnement, on peut ouvrir le garage directement après avoir passé une commande, via un smartphone, ou grâce à une télécommande Zenpark ou encore via un digicode communiqué par mail.

Aujourd hui, Zenpark revendique 400 parkings dans plus de 20 villes soit l équivalent de 8 000 places. C est le cas notamment dans l écoquartier Smartseille, dans la Cité Phocéenne, où sa participation a été imaginée dès la conception des îlots. Smartseille accueille en effet des bureaux d entreprises, des hôtels mais aussi des appartements.