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DEVENIR UN SUPERCODEUR EST UN JEU D ENFANT
Autre exemple de ce besoin d inclusion à tous âges avec les #Supercodeurs. Orange, grâce à ce programme, apprend aux jeunes à coder et décoder le numérique au travers d ateliers simples et ludiques. #SuperCodeurs allie la pratique à la théorie pour préparer les compétences et métiers de demain.
Concrètement, l opérateur met à disposition de ce programme près de 650 salariés volontaires pour encadrer des ateliers. L idée est d amener progressivement les enfants à s interroger « sur l envers du décor », autrement dit, « la face réservée aux experts du domaine ». Pour se faire, ils découvrent les joies du codage en utilisant un outil simple et ludique baptisé Scratch. Ce logiciel de programmation a été conçu pour leur permettre de créer leurs propres animations.
Étape par étape, les jeunes apprennent à décrypter ce qui se cache derrière leur vie de tous les jours, à commencer par les algorithmes présents dans les applications mobiles et jeux vidéo.
Au fi l des années, le programme s est aussi ouvert à de nouvelles compétences comme la fabrication pour les collégiens de robots et de jeux vidéo. À travers ces ateliers, les enfants apprennent à construire une pensée logique et à développer leur esprit critique. Ils participent à une expérience centrée sur le travail en équipe, qui leur transmet les bons réfl exes dans notre monde numérique. En 2017, 4 500 enfants ont participé aux 54 ateliers animés par des salariés Orange dans 36 villes en métropole, en Guadeloupe, à la Martinique, en Guyane et à la Réunion.
EN OUTRE-MER, LE SERVICE MILITAIRE ADAPTÉ ET SIMPLON UNISSENT LEURS FORCES
Depuis sa création en 1961, le Service Militaire Adapté (SMA) est devenu une structure de formation importante dans les territoires ultramarins. Présent en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie, à la Réunion, à Mayotte, à la Martinique, en Guadeloupe et enfi n en Guyane, ce dispositif militaire d insertion socio-professionnel accueille des jeunes d outre- mer de 18 à 25 ans, déscolarisés et éloignés de l emploi. Preuve de l effi cacité de ces formations, 6 000 jeunes sont accueillis chaque année. À la Martinique, près de 18 % de chaque classe d âge se forme ainsi.
Dans le cadre de son projet d avenir « SMA 2025 », le Service Militaire Adapté a choisi de s associer à l Entreprise Sociale et Solidaire Simplon. Unissant leur expérience et atouts, ils ont répondu à un appel à projets pour la Grande école du Numérique et ont obtenu la labellisation pour trois ans. Ils proposent ainsi depuis mars dernier, une formation de développeur web et web mobile sur 12 mois en Polynésie française, à la Réunion et à la Martinique. 38 jeunes, dont pas moins de 40 % avaient des problèmes d illettrismes, sortiront ainsi des régiments dans quelques mois avec une formation reconnue, d un niveau bac+2.
YES WE CODE! SUR LES BANCS DE L ÉCOLE
La nécessité d inclusion commencerait-elle déjà sur les bancs de l école ? C est en tout cas la conviction de la Fondation CGénial.
Créée en 2006, elle se donne pour mission de promouvoir les sciences et les technologies. Soutenue par le Ministère de la Recherche, elle intervient dans les écoles pour rapprocher le monde de l entreprise et celui de l éducation.
En mai dernier, la fondation présentait depuis les locaux de Criteo à Paris, le bilan de la deuxième édition de son programme Yes we code! Celui-ci a pour objectif de « Gommer les inégalités dans les quartiers, dans les zones rurales et de favoriser la mixité pour préparer les jeunes aux métiers du numérique ».
Le programme Yes We Code! met à disposition des établissements 70 kits d objets connectés. Depuis 2018, 2 600 élèves ont ainsi pu profi ter de cette action construite autour d un tronc commun, d un cours optionnel ou d un atelier.
Après une phase d expérimentation sur quelques établissements à son lancement, cette seconde édition de Yes we code! a pu être proposée dans 64 établissements de 10 académies. En 2020, la Fondation étendra ce programme à plus de 80 établissements supplémentaires soit environ 5 000 jeunes.
L objectif d ici 4 ans est d offrir cette opportunité à près de 10 000 élèves sur tout le territoire en ciblant également les zones rurales et défavorisées afi n d aider à gommer les inégalités et promouvoir la mixité. Si Yes we code! n a pas pour but de former des générations de codeurs, l idée est davantage de susciter auprès des plus jeunes l esprit de curiosité.
Offrir à des jeunes collégiens, lycéens et
à leurs enseignants, l occasion de se
former au numérique grâce à une approche
expérimentale des sciences et des
techniques, voilà en quelques mots le but
de la démarche de Yes we code!