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    [Friches et numérique] L’ambitieuse CleanTech Valley

    Fermées en avril 2016, les deux unités de production d’électricité d’Aramon dans le département du Gard, employaient près de 140 salariés et faisaient vivre une centaine d’entreprises locales. L’annonce de sa fermeture a été un vrai coût dur pour le territoire mais une décision compréhensible alors que les 1400 Mégawatts fournis étaient produit au fioul. Grâce à un des tous premiers contrats de transition écologique (CTE) signés, ce site va connaître une nouvelle vie… beaucoup plus verte.

    Réindustrialiser grâce à la transition écologique

    Témoin de l’histoire industrielle d’un territoire, les friches peuvent cacher un fort potentiel. Encore faut-il se donner les moyens et l’ambition de les faire revivre. Le site de la centrale EDF d’Aramon situé sur les territoires de l’Agglomération du Gard rhodanien et de la communauté de communes du Pont du Gard doit devenir non seulement un exemple mais aussi un acteur majeur de l’association CleanTech Vallée. Cette dernière, qui rassemble partenaires publics et entreprises privées, a vu le jour en janvier dernier. Comme son nom l’indique, elle se donne pour mission de réindustrialiser la Vallée du Gard en profitant des opportunités offertes par la transition écologique.

    Deux axes de développement

    Trois ans après sa fermeture, l’avenir du site est donc assuré. Le 26 septembre dernier en effet, deux nouveaux équipements ont été inaugurés. Tout d’abord, les mètres carrés abandonnés accueillent dorénavant une centrale photovoltaïque qui permet déjà de couvrir la consommation d’environ 3 500 Habitants. Une fois le chantier de déconstruction de la centrale, il est envisagé d’étendre la surface utilisée par les panneaux photovoltaïques sur les nouveaux espaces libérés.

    Un nouveau bastion pour la CleanTech ?

    Autre axe de développement prometteur, un nouvel accélérateur, baptisé Cleantech Booster a ouvert ses portes. Dans la première promotion, 11 start up et PME régionales ont été sélectionnées pour être accompagnées pendant 9 mois. Fadilec est l’une d’entre elles. Elle a conçu un robot capable de caractériser les déchets selon différents critères. Autre exemple, la start up Isymap propose quant-à-elle, différents outils de mesures en milieux sensibles.

    Côté financements, ce projet a pu compter sur une subvention de 800 000 € de l’Etat et de 90 000 € de l’Ademe. Pour sa part, la Région Occitanie a attribué 300 000 € pour soutenir le CleanTech Booster.