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    SIG à la Communauté d’agglomération de Saint-Nazaire

    « Il a d’abord figuré un outil de stockage de données numériques cartographiques avant de constituer un outil d’aide à la décision »

    SIG de la CA de Saint-Nazaire

    Au milieu des années 1990, l’Etat français entame sa mutation numérique et engage la transformation de son administration. Parallèlement, il encourage les collectivités locales à se saisir des opportunités ouvertes par les technologies de l’information et de la communication pour améliorer leur gestion interne et leurs relations avec leurs administrés

    Un effet mesuré à la CARENE, la communauté d’agglomération de Saint-Nazaire, où le Service d’informations géographiques (SIG) fait l’objet d’un traitement numérique depuis 1983. « Il a d’abord figuré un outil de stockage de données numériques cartographiques avant de constituer un outil d’aide à la décision », décrit Olivier Richard, premier vice-président de la CARENE.

    Ses utilisateurs au quotidien, au sein des services de l’intercommunalité, mesurent l’utilité d’un tel outil. « Il a permis de nouvelles méthodes de travail et des gains de temps importants car on ne manipule plus de dossiers papier », avance ainsi Catherine Deniaud, du service de l’urbanisme de Saint-André-des-Eaux, l’une des communes membres de la CARENE. « Le SIG mutualisé facilite les montages de projet, ajoute Christophe Lebot, responsable du SIG à la CARENE, même s’il ne reste jamais qu’un outil au service d’une politique. »

    À l’image de la Carene, la mise à niveau des SIG des années 80 passe aujourd’hui par une mutualisation des savoirfaire appuyée sur les nouvelles technologies.