[Vidéos] Retour sur le congrès de Villes de France à Blois (3ème partie)
Les 8 et 9 Juillets derniers, Villes de France vous donnait rendez-vous à Blois, dans le département du Loir-et-Cher, pour son congrès annuel. Paroles d’Elus, partenaire de l’évènement, vous propose une nouvelle série d’interviews réalisées à cette occasion. Suite aujourd’hui avec les initiatives numériques de Vitré, Cahors, Béthune et Laval.
Vitré expérimente l’urbanisme transitoire pour « (Re)connecter un lieu à ses habitants »
Quel est le point commun entre la Cartoucherie dans le bois de Vincennes, la Plateforme des acteurs de demain à Antony, Ourcq blanc à Paris, le Pavillon en chantier à L’Île-Saint-Denis et bientôt le Monastère Saint-Nicolas de Vitré ? Tous ont ou vont expérimenter le principe d’urbanisme transitoire.
De quoi s’agit-il ? Si les espaces vacants et les friches, qu’ils soient industriels, commerciaux ou agricoles, ne sont pas un phénomène nouveau, ce principe vise à donner de la souplesse à un domaine, l’urbanisme, par nature très complexe. Dit autrement, il s’agit de donner un cadre légal à une expérimentation plus ou moins longue afin de redynamiser des espaces délaissés.
Parmi les 222 villes lauréates du programme action cœur de ville, certaines justement, à l’instar de Vitré, se sont emparés de cette façon de repenser la ville et ses espaces.
Situé 1 Rue du Rachapt à Vitré, l’ancien Monastère Saint-Nicolas, propriété de l’Association d’Insertion Sociale 35 est inoccupé depuis mai dernier. Alors qu’à moyen terme, un projet de logements est envisagé, la Mairie a souhaité lancer un appel à projets pour occuper cet espace et faire naître de nouveaux usages dans son centre-ville.
A Cahors, le numérique sous toutes ses formes
Dès 2012, le territoire de Cahors a entamé sa transition numérique en adoptant une stratégie digitale mutualisée dans le cadre d’une organisation et d’une mission spécifique. Celle-ci s’appuie sur les 3 grandes ambitions que sont ; favoriser la démocratie participative ; fédérer les acteurs locaux autour de projets innovants et enfin « asseoir la e-reputation de la collectivité »
Le numérique est donc aujourd’hui incontournable et le fait de nous être organisés et mis en veille sur le sujet depuis déjà quelques années, nous permet progressivement de mieux adapter nos services aux attentes de nos concitoyens.
Ainsi très vite, les élus ont acté la décision de développer des « applications mobiles qui ont rencontré leur public : pour signaler des incidents et les actes d’incivisme via l’application Tell My City) ; pour informer les voyageurs qui utilisent les transports urbains, ou pour payer son stationnement facilement avec l’application Flowbird ».
Autre exemple dans le but cette fois de protéger la population dans le cas de crues notamment, la ville a mis en place des capteurs permettant d’alerter rapidement lors d’une montée rapide des eaux…
Béthune : bien dans ma ville, bien dans ma vie !
La ville de Béthune fait régulièrement parler d’elle pour les nombreuses innovations qu’elle porte dans le cadre de son projet de smart territoire. La collectivité s’est en effet lancée il y a maintenant plus de 6 ans dans une stratégie de ville intelligente baptisée « Béthune cap2020 : bien dans ma ville, bien dans ma vie!». Ce dispositif a permis d’intégrer les 4 évolutions sociétales majeures que sont les technologies de l’information et de la communication, la transition énergétique, le citoyen acteur et responsable, et une nouvelle gouvernance décloisonnée.
Béthune ambitionne de devenir un démonstrateur de la smart city adaptée à la ville moyenne. Mais la collectivité voit surtout dans cette démarche, l’occasion de « replacer l’humain, le citoyen au cœur de sa démarche ». Parmi les concrétisations phares, il fut par exemple question de mobilité grâce à une application smartphone permettant de prévoir son trajet en conjuguant efficacement les différents modes de transport. « Travailler et se former dans un territoire attractif » était un autre volet important. Il s’est décliné en la création d’espaces de coworking, ainsi qu’un plan de 250 000 € sur 5 ans qui a permis de réduire la fracture numérique. Aujourd’hui, une réflexion est en cours pour développer d’autres projets à l’échelle de l’agglomération.
Laval, Capitale de la réalité virtuelle
La réalité virtuelle à Laval, c’est une longue histoire. Depuis bientôt près de 25 ans en effet, ce territoire est une référence en la matière et on y trouve des grands noms dans le domaine. Ainsi, la ville et son agglomération ont réussi le pari complétement fou ; non seulement d’accueillir des grands groupes leaders de la VR mais aussi de former des futurs salariés et d’accompagner des jeunes pépites.
Le Laval Virtual est en quelques sortes l’évènement phare de cet écosystème. En effet, durant 3 jours depuis 20 ans, on y croise la crème de la crème avec pas moins en générale de 300 exposants et des speakers de renom, venant de 50 pays…La dernièr édition a eu lieu les 7,8 et 9 juillets derniers.
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