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    Environnement & gestion des ressources

    [Résilience énergétique] Mon comparateur énergétique, le meilleur allier des collectivités

    « Comparaison = poison ». Cette règle de base en pédagogie trouverait-elle sa limite quand on parle de résilience énergétique ? La Banque des Territoires propose en tout cas un outil permettant de connaître la consommation énergétique de ses locaux et la situation de sa commune par rapport à la moyenne des communes similaires. Baptisé « sobrement » Mon comparateur énergétique, cet outil est un allier précieux pour engager la rénovation énergétique de vos bâtiments publics. Explications.

    Un parcours numérique complet

    Et vous, connaissez-vous la situation de votre commune par rapport à la moyenne de communes similaires ? Pour mener à bien cette évaluation, mieux vaut se rapprocher des structures expertes dans ce domaine à l’instar de la Banque des Territoires. Comme l’explique en effet volontiers Alexandra Ringot-Bottemanne, responsable Innovation ouverte, Lab & Hub des Territoires, l’institution « propose un parcours numérique complet, de la première vue estimative, la priorisation des besoins du parc de la commune, jusqu’au suivi des consommations ».

    En quelques clics

    Ainsi, elle propose par exemple le service gratuit « Mon comparateur énergétique ». Créé en 2020, il permet aux collectivités locales par simple saisie du code postal, une évaluation de la consommation du parc immobilier communal et une comparaison avec des communes similaires. En quelques clics, le comparateur évalue la performance du parc immobilier d’une commune et de certains bâtiments les plus énergivores comme les piscines, écoles et autres gymnases ».

    Avec l’envol des coûts

    Ces derniers mois, de plus en plus de collectivités font appel à ce service. En effet, si la rénovation thermique et énergétique des bâtiments publics est inscrite depuis des années à l’agenda des politiques publiques, le déclenchement de la guerre en Ukraine et l’envol des coûts gaziers et électriques qui s’en sont suivis ont démultiplié l’urgence d’agir.

    +50 % des vues

    Ainsi, on note du côté de la Banque des Territoires, une hausse de 50 % des vues en novembre 2022 par rapport à 2021. Mais plus globalement, des facteurs réglementaires vont aussi dans le sens d’une réhabilitation du parc immobilier local et d’une optimisation de son efficacité énergétique.

    60 % à l’horizon 2050

    Ainsi, la Loi « Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique » plus connue sous l’acronyme ÉLAN fixe des objectifs ambitieux de réduction des consommations énergétiques des bâtiments du secteur tertiaire. Fixées à moins 40 % pour 2030, ils visent progressivement à atteindre une réduction de moins 60 % à l’horizon 2050.  L’enjeu est de taille lorsque l’on sait que les bâtiments communaux représentent 280 millions de mètres carrés, et que plus de la moitié d’entre eux ont été construits il y a plus de quarante ans.

    Pour accéder à cet outil, c’est ici.