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    Solidarité & vivre ensemble

    Pau collecte les témoignages du confinement

    Depuis quelques jours, les archives communautaires de la ville de Pau collectent des témoignages du confinement. Si cette démarche peut paraître surprenante, elle s’inscrit pourtant tout naturellement dans le rôle. En effet, si une grande part de leur travail consiste à d’entretenir les traces du passé, elles doivent aussi collecter celles du présent pour les générations futures.

    Un événement collectif et historique

    Les huit semaines de confinement resteront un événement sans précédent. Le service des archives communales de la ville de Pau a pris très vite conscience du caractère historique de cette période et de l’impact potentiel dans bien des sujets. Aussi, ont-elles lancé  l’opération «mémoire(s) de confinement ».

    Une démarche proactive

    Sur le site de la ville, les archives communales expliquent ainsi la démarche :« parce que les documents administratifs ne peuvent suffire et qu’il nous importe d’offrir un panel de sources complet sur ces événements aux historiens et chercheurs qui demain en feront l’histoire, les Archives communautaires lancent une démarche proactive de production et de collectes de témoignages grâce à l’opération «mémoire(s) de confinement ».

    Un puits d’informations pour des recherches futures

    Le principe est très simple. Les Archives vous proposent de raconter ce qu’a été votre quotidien ainsi que les sentiments et réflexions que le confinement a suscité. Il est par ailleurs possible de faire un ou plusieurs envois, et de réaliser votre témoignage seul ou en famille.  Pour vous guider, cinq sous-thèmes proposés mais non obligatoires.

    Les villes ont changé de visage

    On trouve ainsi comme sous-thème « Famille et relations sociales » mais aussi la question du « travail » et des « occupations quotidiennes » et enfin « vivre sa ville » ou comment « privées d’une part importante de leurs activités, les villes changent d’odeur, elles n’émettent plus les mêmes sons, elles changent de visages ». Et les Archives d’ajouter que « si vous ne pouvez plus les arpenter, vous disposez de plus de temps pour les observer ».

    Pour en savoir plus, cliquez ici.