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    Éducation & formation

    A Toulon, franc succès du dispositif Wi-Filles

    Mis en place en 2014 à St Denis, le dispositif Wi-Filles est destiné aux jeunes filles entre 14 et 16 ans. Son objectif ? Casser les a priori dans le numérique et leur montrer qu’une place les attends dans ce domaine en forte tension. Depuis, il essaime un peu partout en France…

    27,4 % de femmes dans ses effectifs

    Certains préjugés restent tenaces. Pourtant, à ses débuts, de 1972 à 1985, la filière informatique était la deuxième filière comportant le plus de femmes ingénieures au sein des formations techniques. Aujourd’hui, alors que de nombreux postes sont à pourvoir, on ne compte que 27,4 % de femmes dans ses effectifs contre 46,8 % tous secteurs d’activité confondus. Pourquoi un tel revirement ? La faute sans doute a des codes encore trop ancrés.

    Quels avenirs possibles avec le digital ?

    Créé par la Fondation FACE, le programme Wi-filles a obtenu en 2015, le label « La France S’Engage », accompagnée d’une mission de déploiement à l’échelle nationale. Comme l’indique le site de la Fondation, ce programme « vise à accompagner les filles à enrichir leur compréhension des avenirs possibles avec le digital, de développer leur autonomie et leur pouvoir d’agir et de les rendre actrices de leur parcours scolaire et professionnel ».

    6 mois pour faire sauter les barrières

    Pour y arriver, la Fondation s’appuie sur différents axes à commencer par le développement d’une véritable culture digitale auprès des jeunes filles. Ainsi, à Toulon par exemple, ce programme a permis à 13 élèves des collèges Django Reinhardt et Peiresc de suivre chaque après-midi pendant 6 mois, différents modules de codages, de découvertes des logiciels mais aussi des métiers.

    Une marraine pour chaque participante

    L’autre axe de travail consiste à donner à chaque participante une marraine travaillant dans le numérique.  Pour se faire, la fondation a pu compter à Toulon  sur des partenariats avec des entreprises comme Naval Group, Orange, BNP Paribas, la plateforme Telomedia de l’université de Toulon et le réseau féminin Les Toulonnaises. L’objectif est là encore de permettre « une médiation culturelle active et participative et l’appui à l’orientation scolaire et professionnelle ».