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Sommaire de l’article
    Applications & usages

    Ile-de-France : 1000 nouveaux tiers-lieux d’ici 2021 ?

    villes intelligentes Vanaves, des projets numériques plein la tête

    Alors que l’on dénombre déjà plus de 2000 Tiers-lieux en Ile-de-France, un nouvel appel à projet de la Région prendra fin aujourd’hui 15 juillet . L’objectif ? Accompagner la création de 1000 nouvelles structures de ce genre afin de couvrir au mieux la totalité du territoire.

    Des formes et des objectifs différents

    Espace de coworking, centres d’affaires, fab labs, médiathèque 3.0 ou encore campus connecté… les tiers-lieux se sont multipliés ces dernières années un peu partout en France. L’Ile-de-France n’est pas en reste et continue de mailler son territoire afin d’encourager le développement du télétravail.

    Réduire les déplacements

    Il faut dire que l’enjeu est de taille dans cette région où les trajets pendulaires provoquent une congestion quotidienne des infrastructures.  Aujourd’hui, on estime en effet que les déplacements travail-domicile représentent plus de 30 % de l’ensemble des temps de déplacement et 41 % des distances parcourues.

    200 espaces de micro-working dans les gares

    Les espaces de micro-working sont peut-être une spécialité francilienne. On en compte déjà  plus de 200. Sous l’impulsion de Valérie Pécresse, présidente de la Région et d’Île-de-France Mobilités, ces espaces ont été imaginés pour répondre aux besoins de ce que l’on appelle des « employés nomades ». Aménagés dans les gares d’Ile-de-France, ils occupent des superficies variées, allant de 2 à 50 m².

    Prochaine étape

    La Région a souhaité accompagné 1000 nouveaux tiers-lieux au travers d’un appel à projet qui se clôture le 15 juillet prochain. Celui-ci vise les tiers-lieux à visée économique, c’est-à-dire « accueillant des travailleurs indépendants, des petites entreprises et des télétravailleurs ». Pour se faire la collectivité a prévu un budget total d’environ 2 millions d’euros, de quoi pouvoir financer jusqu’à 40 % des dépenses d’investissement éligibles.