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Sommaire de l’article
    Culture, patrimoine & tourisme

    [DOSSIER COUPE DU MONDE] St Etienne ou le Chaudron numérique

    Les supporters des Verts auront tout de suite saisi le clin d’œil. Parler de « Chaudron » en terre stéphanoise, c’est bien évidemment évoquer le surnom du Stade Geoffroy-Guichard. À l’instar d’autres enceintes emblématiques de l’hexagone, il a été choisi pour accueillir les matchs de poules du mondial de rugby. Mais ce dernier a aussi une particularité, celle d’être leur doyen.

    Pour ce deuxième dossier « transformation numérique », nous profitons donc de l’occasion donnée par la coupe du Monde de Rugby pour aller à la découverte des acteurs qui font la transformation numérique de cette ville de 180 000 habitants, chef-lieu du département de la Loire. Au sommaire dans ce dossier, il sera question de sport bien évidemment mais aussi de design, de Réalité Virtuelle, d’hackathon, d’atelier de formation, de French Tech et d’inclusion.


    SOMMAIRE


    Geoffroy-Guichard, un stade mythique 

    Le stade Geoffroy-Guichard est à lui tout seul, un chapitre entier de l’Histoire du football en France. Il doit son nom au fondateur des magasins Casino, dont le siège est à Saint-Étienne.

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a accueilli dans ses tribunes bon nombre de supporters, et même sur plusieurs générations… Construit en effet en 1931, le doyen des stades a connu 3 rénovations. Ces dernières lui ont permis d’accueillir des grandes compétitions internationales à l’instar de l’Euro 1984 et 2016 ou de la Coupe du Monde 1998.

    St-Etienne, c’est donc un lien très fort avec le ballon rond, certes. Mais saviez-vous que le jour de l’inauguration, il y fut programmé une rencontre de rugby ? La raison en est toute simple. Geoffroy Guichard, alors propriétaire du club, souhaitait que le stade de l’AS Casino puisse accueillir différents sports, à commencer par l’athlétisme qui bénéficiait alors d’une piste autour du terrain. Henri Point, conseiller et ami de l’entrepreneur ; et qui au passage a laissé son nom à une des tribunes du stade dont il a favorisé la construction ; voulait parait-il qu’on y pratique aussi le rugby. Et c’est ainsi que pour son inauguration, l’AS Montferrand y affronta le stade Forézien Universitaire et les Clermontois s’imposèrent 32 à 11. À une période plus récente, le XV de France s’y est produit en novembre 2001. Opposés aux Fidji, ils s’imposèrent alors 77 à 10 en totalisant pas moins de 12 essais.

    Pour cette coupe du monde 2023, 4 matchs y sont programmés. Outre Italie-Namibie et l’exploit historique des Fidji le 17 septembre dernier face à l’Australie, la rencontre Argentine – Samoa est prévue ce vendredi et Australie – Portugal, le 1er octobre.

    Mais au fait… D’où lui vient ce surnom de « chaudron »? 

    Répondre à cette question est un terrain glissant car plusieurs versions s’opposent. Il semble néanmoins que ce surnom ait été donné par des journalistes suite à un match à l’atmosphère bouillonnante entre l’ASSE et l’Hajduk Split le 6 novembre 1974. On peut lire dans les archives que la fusion entre les stéphanois et leur équipe était particulièrement palpable après la suppression de la piste d’athlétisme en 1956. Cette modification a en effet rapproché les supporters du terrain, contribuant à la sensation de se retrouver au cœur d’un chaudron.

    Autre hypothèse entendue ici et là, ce surnom de « Chaudron » viendrait des nuages de fumée des usines alentours et qui avaient tendance à stagner au-dessus du stade. Nous vous laissons libre de choisir l’origine de cette appellation…


    CHIFFRES CLÉS DU STADE GEOFRROY-GUICHARD

    – 7ème plus grand stade de France
    – 42 000 places
    – 92 ans
    – 3 phases de rénovations
    – 58 millions d’euros, c’est le coût de la dernière rénovation
    – 800m2 c’est la surface du musée consacré à l’épopée des Verts
    – 1961, date de départ pour l’épopée des Verts avec l’arrivée de Roger Rocher
    – 39 873 spectateurs, c’est le nombre de supporters comptabilisés le 2 juin dernier soit dans le top 10 des meilleures affluences de l’histoire de la Ligue 2 tous clubs confondus


    Visite virtuelle du stade et Immersion à 360° au coeur des Verts 

    Petit détour maintenant par le site internet de l’ASSE et par le musée des Verts pour y découvrir quelques propositions numériques. Sur le site tout d’abord, il est possible par exemple de visualiser en amont des matchs votre place dans le chaudron grâce à une visite virtuelle. Il vous suffit pour cela tout simplement de rentrer votre numéro de place. Dans le carré légende par exemple, on réalise que la proximité entre les joueurs et les supporters n’est pas surjouée !

    Au musée des Verts, une autre expérience numérique vous est proposée pour plonger dans l’ambiance du Chaudron et revivre des instants qui ont marqués l’histoire du club. Grâce à des casques de réalité virtuelle, une immersion à 360° vous permettra de « ressentir la pression de l’avant-match » ou de « fouler la pelouse de Geoffroy-Guichard sous les chants des supporters ».

    Parmi les autres séquences proposées, on trouve notamment le triplé de Romain Hamouma et une séquence de fête avec les joueurs dans les vestiaires. L’animation « Au coeur des Verts » a été réalisée par le Département de la Loire.

    St Etienne, Cité du foot et…du Design

    Outre le ballon rond, la Cité Stéphanoise est aussi reconnue au niveau international comme la capitale du design. La ville est d’ailleurs Ville UNESCO de design depuis 2010. Cette reconnaissance est le fruit d’une stratégie politique locale s’appuyant à la fois sur la notoriété de l’École supérieure d’art et design, sur le succès de la Biennale Internationale design et enfin sur son pôle d’excellence représenté par la Cité du design depuis 2005.

    Cette dernière se situe sur l’ancien site emblématique de la Manufacture d’armes. Les missions de cette institution sont plurielles. Elle répond tout d’abord à une volonté de sensibilisation des publics.

    Cet engagement se traduit toute l’année par un large choix d’actions en collaboration avec un réseau de partenaires institutionnels, culturels et économiques. Elle s’adresse concrètement l’ensemble des publics visés avec des expositions tous publics, des ateliers pour enfants, des temps de formation pour les enseignants mais aussi un travail d’édition et enfin de sensibilisation des entreprises.

    Une autre mission pour la Cité consiste à développer l’enseignement supérieur design en Rhône-Alpes. Pour cela, elle s’appuie sur deux axes complémentaires. D’une part, l’École supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne (ESADSE) propose un enseignement en Art et en Design ; ainsi qu’un post-diplôme axée sur la recherche. D’autre part, la Cité du design a créé et développe le Consortium design enseignement supérieur qui fédère les établissements d’enseignement supérieur.

    L’Institution a aussi à cœur d’expérimenter de nouveaux concepts sur le territoire stéphanois. En effet, grâce à son laboratoire des pratiques émergentes, la Cité du design expérimente de nouveaux concepts en situation réelle afin d’évaluer leur faisabilité et de permettre leur diffusion ultérieure. Dans cette perspective, la Cité a conduit par exemple avec ses partenaires un projet de logement d’extrême-urgence à Rive-de-Gier en y intégrant les problématiques de qualité d’usage, de développement durable et de design pour tous. Cette démarche a d’ailleurs été repérée par le Ministère du logement.

    Biennale Internationale du Design

    Certains événements se font attendre… d’autant plus quand la thématique choisie nous semble passionnante. Il en est ainsi de la Biennale Internationale du Design que nous ne pouvions pas ne pas évoquer dans un dossier consacré à St Etienne. La dernière édition en date s’est déroulée d’avril à juillet 2022 et avait pour thème, « les Bifurcations ». En amont de l’événement, Paroles d’élus avait pu poser quelques questions à Thierry Mandon, directeur de la Cité du design de Saint-Étienne et à Chantal Maugin. Experience Design Lab Director (xdlab)- Orange Group.

     

    Souvent présenté comme le plus éclectique des événements sur le design en France, la Biennale de St Etienne continue de tracer son propre itinéraire. Et ceci, sans relâche, depuis sa création en 1998 par l’École régionale des Beaux-arts de Saint-Étienne, loin des chemins battus. Ainsi, grâce à des expositions et des partis pris forts autour et sur le design, l’événement rayonne et attire des publics variés.

    En effet, comme le souligne volontiers Thierry Mandon ; « depuis sa création, la biennale n’a cessé d’évoluer, de s’enrichir et de s’organiser autour d’un objectif central ; démocratiser le design. Le rendre accessible à tous les publics à travers une vision large du métier de designer et de ses multiples applications ». En se concentrant donc l’an dernier sur le thème des Bifurcations, la dernière édition de la Biennale a donné la possibilité de confronter ; « les innovations générées par les écoles, les grandes agences, les créateurs indépendants, les diffuseurs, les entreprises ».

    Côté entreprises justement, la Biennale Internationale Design de Saint-Étienne peut compter sur le soutien de ses partenaires publics ou privés; à l’instar d’Orange. Les multiples expositions, conférences, colloques et rencontres en font un ; « véritable laboratoire du contemporain ; fournissant à travers les problématiques du design un éclairage sur les pensées et les enjeux de notre temps ».

     

    L’atelier numérique Google se réinvente

    En ressortant de la Cité du Design, pourquoi ne pas aller découvrir les nouveaux locaux de l’atelier numérique Google de St Etienne ?  Installé à son lancement en 2019 place Jean-Moulin, il a déménagé l’an dernier dans le quartier de la Cité, au 7 rue Pablo Picasso. Moins de trois cents mètres séparent aujourd’hui ces deux lieux.

    En janvier 2018, la nouvelle avait ravi le gouvernement en pleine préparation d’un plan ambitieux pour l’inclusion numérique. Google avait en effet annoncé son souhait de mettre en place ses propres ateliers d’acculturation au numérique, lors d’une rencontre en grande pompe à Versailles entre Emmanuel Macron et Sundar Pichai, le patron de Google. Depuis, le covid est passé par là et le modèle a semle-t-il dû s’adapter aussi…

    Comme l’expliquait en effet Mathilde Méchin, Google Communications Manager à nos confrères du média If : « Nous sommes en place depuis fin juin. Les nouveaux locaux font plus de 110m², contre environ 200 auparavant. Il y a aussi beaucoup de cours en ligne sur notre chaîne YouTube depuis le confinement, les Ateliers ont su se réinventer. Nous avons quatre intervenants sur place, dont un manager, Yannick Siveton. ». Et d’ajouter que ces nouveaux locaux ont été « retravaillés afin de proposer une salle de conférence, un open space pour le travail des équipes Ateliers Numériques  et une phonebox  pour passer des appels ».

    St-Etienne était la 4ème ville après Rennes, Montpellier et Nancy, à être choisie par l’entreprise américiane pour accueillir de manière pérenne un de ses ateliers numériques. L’idée initiale, rappelons-le, consiste à proposer gratuitement différentes formations aux outils numériques. Jeune, personne âgée, étudiant, demandeur d’emploi, entrepreneur, salarié en recherche de formation continue…tout le monde est le bienvenu. Par ailleurs, Saint-Etienne met aussi beaucoup en avant la « Design Tech Académie », une école de codage ouverte en 2016 dans ce quartier créatif de la Manufacture.

    Ces besoins de formation répondent à un besoin croissant de salariés. Ainsi, 170 entreprises locales travaillent dans ce domaine et sont regroupées au sein de la Digital Ligue, basée au Technopole. Alors que le numérique représente déjà plus de 10 000 emplois en Loire Sud, on parle de 4 000 créations d’emplois prévues d’ici 5 ans dans le département.

    Capitale French Tech : Lyon et Saint-Etienne refusent de jouer le derby

    Travailler ensemble ? La question s’était réellement posée en octobre 2018. Mounir Mahjoubi, alors en charge du numérique avait détaillé une nouvelle stratégie pour la Mission French Tech. Souvent critiqués par les entrepreneurs eux-mêmes à cause de leur manque de lisibilité, les 13 Métropoles French Tech et les 22 Hubs French tech avaient laissé la place à deux nouveaux labels, les « Communautés French Tech » et les… Capitales French Tech ». Simple changement de nom ? Pas du tout. En effet, contrairement aux anciens labels pilotés par des acteurs publics et privés locaux, l’idée est de mettre les entrepreneurs au cœur du dispositif. Et très vite, Lyon et Saint-Etienne avaient pris la décision d’une candidature commune sous le nom révélateur de French Tech One Saint-Etienne Lyon.

    Dans les colonnes de La Tribune, Renaud Sornin, qui était alors Président de Lyon French Tech, filait la métaphore sportive pour expliquer la démarche : « Il y a des endroits où l’on fait des derbys, et d’autres où tout le monde a intérêt à jouer collectif pour peser au niveau national ».

    Ce choix a été décisif puisque le duo fut retenu lors de la 1ère labélisation et renouvelé pour 3 ans début 2023. À noter au passage une simplification du nom puisqu’il faut désormais parler tout simplement de French Tech Saint-Etienne Lyon. Preuve sans doute que l’unité entre ses 400 adhérents n’est plus à démontrer.

    Quid de l’orientation des 3 prochaines années ? Interrogée par le site Tout Lyon, Emilie Legoff, actuelle Présidente de la structure rappelle que le premier objectif est de consolider ce qui les outils qui ont fait leurs preuves : « Nous avons de supers programmes qui fonctionnent comme French Tech central qui aide les dirigeants sur tous les aspects administratifs ou encore French Tech tremplin qui favorise l’émergence de porteurs de projets éloignés du monde des start-ups. Nous souhaitons aussi développer plus fortement le programme French Tech rise, qui permet de donner une visibilité nationale voire internationale aux start-ups qui visent les fonds d’investissement au-delà de la région ».

    Parallèlement, la French Tech Saint-Etienne Lyon va aussi appuyer sa démarche auprès des projets de Greentech. La Présidente précise en effet qu’aujourd’hui, « dans notre programme Lyon Start-Up qui aide des porteurs en idéation, 95 % des projets sont à impact. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, les futurs dirigeants veulent bosser sur du sens. C’est une belle énergie à valoriser ».

    L’industrie du futur c’est maintenant

    L’union fait donc la force. Et voici un autre exemple dans lequel les métropoles de Lyon et Saint-Etienne travaille main dans la main. Depuis 2019, elles collaborent dans le cadre de l’appel à projets de l’Etat « Territoire d’innovation ».  Celui-ci s’inscrit dans le Grand plan d’investissement, adossée à la troisième vague du Programme d’investissements d’avenir (PIA). Concrètement, il doit « faire émerger en France les territoires du futur et de nouveaux modèles de développement territorial ».  « Territoires d’innovation » est doté d’une enveloppe de 450 M€ sur 15 ans avec 150 M€ de subventions et 300 M€ d’investissements en fonds propres.

    L’objectif pour Lyon et St Etienne est clairement affiché. Les deux métropoles misent sur la complémentarité de leur propre industrie. Pour concrétiser l’industrie du futur, les deux collectivités peuvent compter sur une fondation ainsi que sur de nombreux partenaires.

    Parmi les domaines principaux de développement, les deux collectivités ont mis en avant la cybersécurite, la mobilité et l’énergie verte. Ces actions sont déployées sur 4 territoires vitrines de l’innovation industrielle de la région à savoir ; Lyon Parilly, la Vallée de la chimie, la Vallée du Gier et Saint-Etienne Manufacture. Mais l’une des forces de ce projet est surtout d’être capable de réunir un nombre important d’acteurs. Ainsi, on trouve par exemple l’Université de Lyon, La Ruche industrielle, l’EMLyon business school, UrbaLyon ou encore le Tuba.

    Autre particularité, ce projet s’est construit sur la volonté de créer une filiale d’ingénierie commerciale de la Cité du design à Saint-Etienne (on y revient toujours) capable de promouvoir les métiers de l’industrie.

    À Saint Etienne, le projet Capacity Sainté imagine les EPN de demain

     Etre capable de se réinventer, voilà aussi l’objet du projet Capacity Sainté. De quoi s’agit-il ? En septembre 2018, la mission conduite par Patrick Lévy-Waitz avait comptabilisé dans le rapport « Faire ensemble pour mieux vivre ensemble », pas moins de 1800 Tiers-Lieux au niveau national. Depuis, ce nombre n’a cessé de croître en France grâce à différents plans de financements.

     

    Sous ce terme de « Tiers-lieux » on rassemble aussi bien des espaces de coworking, des fablab, des maisons de service au public, des microfolies ou encore des campus connectés. Pionnier en matière d’inclusion, les EPN sont quant à eux près de 4500 et ont pour certains déjà vu passer plusieurs générations d’ordinateurs. Aussi, la ville de Saint-Etienne, grâce au projet expérimental Capacity Sainté, réfléchit avec ses habitants à ce que pourront être justement ces espaces demain.

    Fort de ses 14 Espaces de pratiques numériques déjà existants, la ville de Saint-Etienne planche depuis 2016 sur une nouvelle génération d’EPN via le projet Capacity Sainté avec le centre social Le Colibri à la Cotonne-Montferré et le soutien de la Caf. Cette expérimentation, de portée nationale ; vise, comme l’explique la mairie ; « à repenser la pratique numérique en ne la limitant plus à des salles informatiques fermées, mais en lui donnant, bien au contraire, une place plus adaptée aux usages et aux besoins des Stéphanois, dans des espaces de convivialité partagés et ouverts sur le quartier, type tiers-lieux. Une philosophie qui passe par la sensibilisation de tout le personnel afin que le numérique ne reste pas uniquement l’apanage d’un médiateur spécialisé ».

    Ainsi depuis janvier 2018, en plus de l’EPN déjà existant au Colibri, deux ordinateurs sont désormais à disposition du public à l’accueil du centre social, dans un espace repensé par une équipe de designers. Une médiatrice sociale du numérique est présente pour accompagner l’usager dans sa recherche ou son projet.

     

    Comme le rappelle Mariane Khoulé, chargée de l’expérimentation Capacity Sainté ; « ce projet est mené en concertation avec les habitants. Certains sont totalement réfractaires au numérique et notre travail consiste à échanger avec eux pour leur faire découvrir les vertus d’internet, d’autres ne se sentent pas légitimes pour guider leur enfant dans l’apprentissage du web ». Et d’ajouter ; « A nous de les accompagner dans une parentalité numérique. Il y a les connectés qui maîtrisent l’outil mais à qui nous devons apportés un regard critique. Il y a enfin les victimes de la fracture sociale qui ont besoin d’accéder à internet, ne serait-ce que pour faire valoir leurs droits. »

    Ce 2ème mini dossier « Transformation Numérique » s’achève ici. Vous pouvez consulter « Le beau jeu numérique de la Métropole Européenne de Lille » en cliquant ici. Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir en détail une autre ville hôte de cette coupe du monde de Rugby 2023 !