Pour des étudiants très high tech !
Nice Sophia Antipolis
Le Projet Nice Future Campus est la démonstration que l’innovation pluridisciplinaire sur les nouvelles technologies et leurs usages est au cœur d’un partenariat fécond entre l’université et l’industrie. La carte virtuelle étudiante dans un téléphone mobile est une première en Europe.
Territoire:
Campus universitaire de 26 000 étudiants, situé entre les communes de Valbonne et de Nice sur un territoire urbain dense tant en population qu’en infrastructures avec la technopole de Sophia Antipolis et la ville de Nice.
Sans contact Nice Future Campus est un projet conçu et réalisé sur mesure pour les étudiants de l’université de Nice Sophia Antipolis. Grâce à la technologie RFID/NFC* sans contact, la première carte étudiante virtuelle multiservices en Europe entre dans le téléphone mobile des étudiants. Ils peuvent notamment être utilisé pour payer la restauration universitaire, avoir accès aux bibliothèques ou comme carte de transport et porte-monnaie électronique. Le mobile accède aussi aux réseaux sociaux et à de nombreuses informations, telles que des offres de stages.
Dès les premiers mois, les 50 étudiants testeurs ont plébiscité le paiement avec le mobile des transports en commun et du restaurant universitaire. Suivi par une équipe de sociologues, le projet est évalué afin d’ajuster la qualité des services rendus. Il est déjà labellisé par les deux pôles de compétitivité sciences communicantes sécurisées et transactions électroniques sécurisées, le centre national RFID et le Forum des services mobiles sans contact. Le bouquet doit être enrichi en vue du second pilote, à la rentrée 2012.
Résumé projet:
Avec la carte d’étudiant virtuelle, le mobile offre de nouveaux services et facilite la vie quotidienne des étudiants.
Nice Future Campus a été retenu dans le cadre de l’appel à projets du ministère de l’Industrie en 2009 visant à développer des services innovants en matière de RFID/NFC*. Il s’agit de construire un nouveau bouquet de services sans contact, ainsi que des outils et techniques associés. Dans un premier temps, les étudiants testent les nouveaux services, y compris ceux qui ne sont pas encore aboutis et apprécient d’être ainsi les précurseurs d’usages innovants.
Lancé en janvier 2011 pour 12 mois, le projet a nécessité un an de codage technique, le recrutement de 50 étudiants testeurs, ainsi que la mise en service du bouquet dématérialisé de la carte étudiant. L’initiative réunit l’université, sa fondation partenariale DreamIT et le master informatique (MBDS), mais aussi Orange Labs, les sociétés Extelia, Moneo Payment Solutions, Mobile Distillery et Cassis. Sur un investissement de 2 millions d’euros, l’université finance 240 000 €, dont 200 000 € de fonctionnement.
