Le Livrophone, un livre sonore pour favoriser l’accessibilité
utilisons une grande variété de moyens. Le Livrophone est une belle illustration de cette ambition.
Le musée d’histoire de Nantes, installé dans le Château des ducs de Bretagne, est géré par une société d’économie
mixte de gestion d’équipements culturels à dimension touristique, au service du territoire nantais, sixième
agglomération de France, avec 271 000 habitants.
images » un Livrophone, un livre sonore et visuel d’une quinzaine de pages, qui s’adresse à tout public et
particulièrement aux déficients visuels. Cet outil de communication interactif et convivial s’intègre dans le
parcours de l’exposition présenté en 2008 au musée d’histoire de Nantes, comme un élément d’accessibilité et de
confort pour le visiteur. Il concilie à la fois l’innovation technique et l’accueil des publics handicapés, offrant
un rayonnement national à la ville sur ces deux problématiques.
déficient visuel : il leur a paru adapté à leurs besoins, le texte sonore commentant l’image et facilitant la
lecture tactile. Cette technologie du Livrophone, qui a l’avantage de développer un partenariat technologique avec
une entreprise locale en faveur d’un outil innovant, pourra être envisagée à l’occasion d’une prochaine exposition.
Concilier images, lecture tactile et commentaires sonores en plusieurs langues dans un dispositif adapté à tous les
publics.
l’enjeu de l’accessibilité est intégré non comme une contrainte mais comme une richesse. Avec le Livrophone, conçu
par une entreprise de la région, le musée d’histoire de Nantes, installé dans le Château des ducs de Bretagne géré
par Nantes Culture et patrimoine (une Entreprise publique locale – Epl), participe de l’ambitieux projet culturel de
la ville. Le musée a d’ailleurs été reconnu pour son savoir-faire en matière de multimédia (prix de Laval virtuel
2008) et de politique d’accessibilité (prix des musées pour tous en 2009)…
avec les yeux, les mains et les oreilles. Une page tournée déclenche un commentaire sonore. Les illustrations
(tableaux ou photographies) sont recouvertes d’une transposition en relief, avec des cercles de couleurs et des
indications en braille qui aident les personnes mal ou non voyantes à repérer certains éléments. Ce projet (d’un
budget de 4 500 euros), piloté par le musée, a été mené grâce à une collaboration en amont entre les scientifiques
porteurs du contenu et un prestataire technique, en partenariat avec un institut pour handicapés visuels.