La technologie au service de la sécurité des citoyens
Pour le président de la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (Cavam), Luc Strehaiano, équiper la police municipale de balises de géolocalisation répond d’abord à l’objectif d’ « améliorer l’efficacité du service public… "
« Doter nos personnels des outils les plus performants, c’est les rendre plus performants et donc leur permettre de rendre le meilleur service au meilleur coût. »
Pour le président de la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (Cavam), Luc Strehaiano, équiper la police municipale de balises de géolocalisation répond d’abord à l’objectif d’ « améliorer l’efficacité du service public en raisonnant à coûts constants dans un contexte de rareté de l’argent public ».
La mise en place de la technologie a relevé de l’intercommunalité, ce qui permet d’ « écraser les coûts d’investissement et d’absorber facilement les coûts de fonctionnement ». Concrètement, l’équipement de balises numériques des 27 véhicules concernés et des 90 agents de la collectivité a coûté 90 000 euros.
Pratiquement, le chef de la police de la Cavam, Dominique Guilloux, insiste sur les deux principes qui ont guidé à la mise en place de cette géolocalisation des effectifs policiers. Tout d’abord, assurer la sécurité des agents. Ensuite, pouvoir connaître leur position en temps réel. Le poste de police dispose donc désormais de cartes permettant de localiser sur la carte du territoire les agents en activité. Les voitures en sont également dotées, grâce à un ordinateur portable et à une connexion 3G. Chacun des 90 policiers municipaux est aussi porteur d’une balise, intégrée dans son matériel de sécurité porté à la ceinture.
Les fonctionnaires se sont facilement emparés de cet outil, grâce à l’implication des chefs de service qui ont bénéficié d’une journée de formation. Désormais, le lien entre vidéoprotection et géolocalisation des effectifs de police municipale de la Vallée de Montmorency est fait, « pour répondre à la demande de tranquillité publique », se satisfait Luc Strehaiano.