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    Cybersécurité

    Une Mallette Cyber pour favoriser l’inclusion numérique

    Direction Bordeaux aujourd’hui pour la seconde journée de Numérique en Commun[s] 2023. Baptisé NEC pour les intimes, cet événement national itinérant a été l’occasion d’annonces importantes à l’instar du lancement par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et Cybermalveillance.gouv.fr, d’une Mallette Cyber. De quoi s’agit-il ? Paroles d’élus vous en dit plus ici.

    Une mallette : pour quoi faire ?

    Cette initiative, on la doit à « Action contre la cybermalveillance ». Ce groupement d’intérêt public est souvent nommé sous l’acronyme GIP ACYMA. L’organisme a été créé en 2017 pour « protéger et assister les particuliers, les entreprises et les collectivités », est le bras armé de la Stratégie numérique du Gouvernement. Il se compose de 62 membres, à l’instar de l’ANCT, qui « ont souhaité s’impliquer dans l’action du dispositif Cybermalveillance.gouv.fr et ainsi contribuer à l’accomplissement de sa mission d’intérêt général ». Pas étonnant donc, si à l’intérieur de la mallette, on trouve concrètement, un ensemble de « ressources dédiées au monde de la médiation numérique ».

    Une menace accrue et de plus en plus sophistiquée

    Or, si l’an dernier, près de 3,8 millions de visiteurs ont été comptabilisés sur Cybermalveillance.gouv.fr ; preuve s’il en été besoin de l’impact positif de cette plateforme, un communiqué publié aujourd’hui précise qu’« avec l’explosion des usages numériques, la menace, de plus en plus sophistiquée ne cesse de croître ».

    Protéger les publics plus vulnérables

    À cette activité malveillante plus que jamais active s’ajoute une autre problématique de fond. Le dernier rapport de l’ANCT met en effet en évidence le fait que tous les publics ne sont pas égaux face à la menace. Malgré toutes les actions menées, 16 millions de personnes restent encore concrètement « éloignées du numérique », soit 31,5 % de la population française. Face à cet enjeu, cette mallette doit permettre de « protéger ces publics plus vulnérables et de les rapprocher du numérique, en toute confiance ».

    Un outil pédagogique clé en main et gratuit

    Grâce à elle, les acteurs de la médiation numérique ont désormais à disposition des contenus de sensibilisation prêts à l’emploi. C’est  le cas par exemple avec un livret pédagogique comprenant des fiches réflexes, des fiches pratiques pour sensibiliser à la cybersécurité et la présentation d’une activité ludique. Autre exemple, un jeu de carte permet au public de s’approprier le sujet et les conseils à retenir.

    Acculturer à la cybersécurité

    Ces outils vont donc leur permettre précise le même communiqué à la fois « de s’acculturer à la cybersécurité mais surtout de transmettre à leurs publics, au travers de contenus adaptés, des conseils pratiques et accessibles pour appréhender le sujet en toute sérénité et évoluer ainsi dans un numérique de confiance ».