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    Pas de plafond de verre pour les start-up françaises ?

    Pas de plafond de verre pour les start-up françaises ?

    2018 a été une très bonne année pour les start-up tricolores. En effet le baromètre EY, qui vient d’être publié, confirme des montants records pour les levées de fonds l’an passé. Explications.

    Confirmation des tendances

    Début janvier, Paroles d’Elus vous annonçait des levées de fonds records pour 2018. Ceux qui suivent Nicolas Dufourcq, sur Twitter avaient déjà eu quelques premières tendances très positives. En effet, le directeur général de Bpi France, avait annoncé « une grosse année de levées de fonds par les star-tup françaises » avec « plus 68% » de levées de fonds.

    Des résultats meilleurs que prévus

    Alors que le site Maddyness avait déjà évalué les investissements à hauteur de 3,2 milliards d’euros. Une nouvelle étude annonce des chiffres encore plus positifs. En effet, d’après le baromètre EY, ce sont en réalité 3,6 milliards d’euros qui ont été levés l’an dernier. Pour rappel, le précédent record était en 2017 de 2,3 milliards.

    Un montant historique

    Interrogé par Les Echos, Franck Sebag, associé chez EY décrit ce montant comme « historique ». « Je n’ai jamais vu une telle progression à part entre 2013 et 2014 ». Et rien que sur le premier semestre, les start-up ont bénéficié de +61 % des levées de fonds. Autre point, EY relève « la présence d’un fonds étranger dans chacune des 25 levées de fonds supérieures à 30 millions. Ce qui prouve au passage l’attractivité du pays ».

    Financer les start-up jugées matures

    Le baromètre EY montre aussi que les investissements se concentrent sur les projets matures. Exemple significatif de ce mouvement, le nombre d’opérations entre 20 et 50 millions d’euros a par exemple quasiment doublé en un an. Parallèlement, les « très petites levées », inférieures à 1 millions d’euros, ont baissé. Elles représentaient un tiers des opérations il y a deux ans, versus 24% aujourd’hui. Enfin, le ticket moyen augmente, passant de 4,2 à 5,6 millions d’euros.

    Qui en a profité le plus ?

    Parmi les grands gagnants, on trouve par exemple l’emblématique éditeur de jeux vidéo pour mobile Voodoo, avec 171 millions d’euros, Deezer avec 160 millions d’euros et l’application Blablacar avec 101 millions d’euros. Au pied  du podium, Evaneos, le site de voyage sur mesure a levé 70 millions d’euros et Ledger, spécialiste des crypto-monnaies avec 61 millions d’euros.