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    [ Dossier Coupe du Monde ] À Nice, l’innovation joue toujours titulaire

    Depuis la rentrée, les dossiers Transformation Numérique vous font découvrir durant la Coupe du Monde de Rugby, les territoires hôtes des différentes rencontres, ou plus exactement, la vitalité de leur écosystème numérique. Après Lille et St Etienne, continuons aujourd’hui notre pérégrination en allant à la découverte de la Capitale des Alpes-Maritimes, Nice. Au programme, il sera question d’IA, de Metaverse, de Smat Corner et de prévention des risques sans oublier la maîtrise des ressources, l’Open data et les startups locales !

    Sommaire :

    Du stade de Ray à l’Allianz Riviera

    Si vous avez l’occasion de visiter Nice, vous ne trouverez aujourd’hui presque aucune trace du stade de Ray, enceinte sportive mythique du Sud Est. Inauguré en janvier 1927, cet équipement ne comptait alors que 3 500 places. En 1948, la reconstruction et l’extension des tribunes permirent, chose relativement rare en France à l’époque, d’atteindre les 23 000 places. Mais le 3 septembre 2013, le cœur de la pelouse du stade du Ray fut symboliquement transplanté au centre de la pelouse d’un tout nouvel équipement, l’Allianz Riviera. En effet, des enjeux de requalifications des espaces de la ville ainsi que la vétusté de l’équipement confortèrent les élus locaux à se doter d’un tout nouveau stade.

    De 2016 à 2018, des travaux de démolition furent menés afin d’accueillir un parc de trois hectares dénommé parc du Ray. Celui-ci faisant partie prenant d’un nouvel écoquartier de 6,5 hectares comportant 24 000 m2 de logements et d’équipements sportifs et commerciaux.

    Et qu’en est-il du nouveau stade ? Équipement moderne et fonctionnel, il se distingue par son architecture qualifiée de « raffinée ». À noter que le 22 septembre dernier, le bastion de l’OGC Nice fêtait officiellement ses 10 ans. Et pour cette Coupe du Monde de Rugby 2023, il a accueilli 4 matchs de poule avec des équipes comme l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Ecosse, l’Italie et enfin le Japon.

     


    Le stade en chiffres
    -35.000 places
    -2013, année d’inauguration
    -95%, taux d’occupation du stade le 24 septembre dernier pour le dernier match entre l’Ecosse-Tonga soit 33189 spectateurs
    -100 millions d’euros, coût total du projet de nouvelle enceinte sportive dont 55,4 Millions pour le stade en lui-même, 26.2 Millions pour le parking souterrain
    -1 450 justement, c’est le nombre de places du parking souterrain
    – 46 m c’est la hauteur du porte-à-faux du stade
    -4 000 m3 de bois ont été nécessaire pour la construction
    -7, c’est le nombre d’entraineurs qui ont mené l’OGC Nice depuis l’inauguration du nouveau stade
    -216, c’est le nombre de rencontres sportives comptabilisées depuis 10 ans
    -2016-17 : l’année où le club marqua le plus de buts, 41 au total en 22 matchs officiels
    -1er octobre, journée anniversaire du stade


    À Sophia Antipolis, l’Intelligence Artificielle à sa maison

    Après cette entrée en matière sportive, attaquons maintenant la découverte de l’écosystème numérique de ce territoire. Et pour bien commencer, parlons tout d’abord Intelligence Artificielle. Car oui, ce n’est pas un domaine réservé à la Californie.

    Lieu pionnier en France, la Maison de l’Intelligence Artificielle de Sophia Antipolis propose à tous les acteurs du secteur, un lieu de démonstration, de partage et de convergence des intérêts autour de l’IA.

    Avant cette ouverture il y a 3 ans, Sophia Antipolis était déjà en elle-même un lieu singulier, tourné vers l’innovation. Et cette Maison de l’Intelligence Artificielle en est un nouvel exemple. Reconnue pour avoir accueillie dès les années 1970, le 1ère technopole européenne, Sophia Antipolis, est née autour d’une idée forte : la « fertilisation croisée » entre chercheurs, enseignants et industriels. Aujourd’hui, c’est une référence mondiale en matière d’innovation avec pas moins de 2230 entreprises et où se rencontrent 36 300 salariés, 4000 chercheurs et 5000 étudiants.

    Dès 2020, soit bien avant l’engouement pour ChatGPT, un nouvel outil consacré entièrement à l’Intelligence Artificielle a donc ouvert ses portes au sein des anciens locaux du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) en plein cœur de la technopole Sophia Antipoli. La création de la Maison de l’IA a été portée par le Département des Alpes-Maritimes, la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis, l’Université Côte d’Azur et la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur dans le cadre du SMART Dea.

    A l’intérieur, on trouve par exemple un showroom didactique. Cet outil permet à la fois de guider les citoyens et les collégiens dans la découverte de l’IA, mais aussi de mettre en avant les innovations du territoire pour susciter l’intérêt des entreprises locales et attirer de nouveaux investisseurs.

     

    Autre espace, le Lab IA. Cette espace a été imaginé pour permettre l’expérimentation et la coopération sur des projets divers mais avec toujours en tête ce qui fait l’ADN du Technopole : favoriser la fertilisation croisée de l’écosystème IA du territoire.
    Autre lieu, autre fonctionnalité, la partie Training room a été conçu pour accueillir des colloques et des manifestations autour de l’IA. Une des particularités de ce lieu est aussi de « préparer et former agents du public et employés du privé au regard de la transformation des métiers ».

    Le Metaverse sur la Côte d’Azur

    Toujours à l’affut des nouvelles technologies, la Métropole Nice Côte d’Azur n’a pas hésité à plonger les pieds en début d’année dans ce que l’on appelle Metaverse. Ce dernier est vu en effet par les élus comme un nouveau terrain de jeu pour « l’innovation, la créativité et la collaboration ». Et la Métropole Nice Côte d’Azur entend bien en faire profiter tous les acteurs du territoire.

    Mais derrière cette décision, il y a aussi l’idée de se démarquer. En effet, la visite virtuelle de l’emblématique Villa Masséna va accompagner la candidature de la ville qui souhaite devenir capitale européenne de la culture en 2028.

    Côté Mairie, on précise dans un communiqué que la réinterprétation de la Villa Masséna à l’intérieur du Metaverse est « un nouvel espace de visite qui valorise les actions culturelles, événementielles et touristiques du territoire. Cette initiative, fruit d’une collaboration entre les services de l’innovation, de la communication, des relations publiques, des finances, du juridique et de la culture, positionne la Métropole comme un acteur pionnier dans cette nouvelle transformation numérique ».

    Et de conclure, « en lançant cette plateforme virtuelle, la Métropole Nice Côte d’Azur offre un nouveau lieu de visite aux citoyens et aux usagers du territoire, tout en participant au rayonnement de la ville à l’international ».

    Le Département des Alpes-Maritimes et son Smart Corner

    Cette attirance pour les nouvelles technologies n’est pas l’apanage de la Ville. Les Alpes-Maritimes, nous l’avons vu avec l’exemple de Sophia Antipolis partage aussi cette caractéristique. Voici un autre exemple maintenant avec le Smart Corner, un espace dédié à la formation numérique, conçu justement par le Département.

     

    Depuis 2018, le Département des Alpes-Maritimes s’est engagé dans la transition numérique au travers de la politique du Smart Deal 06 impulsée par le Président du Département Charles Ange Ginesy. Comme on l’explique volontiers au Conseil Départmental, la pandémie de la Covid-19 a donné un coup d’accélération du déploiement de cette transition, tant sur l’aspect matériel, logiciel ou humain. Au point, de dédier dès le mois de Septembre 2021, un lieu dédié à « l’encapacitation des agents du Département des Alpes-Maritimes », baptisé le Smart Corner.

    Il s’inspire des concept store et se compose de différents espaces et de parcours d’accompagnement permettant aux agents départementaux et à un réseau de partenaires de renforcer les pratiques digitales et l’innovation numérique au sein des entités publiques. Lors de la dernière cérémonie de remise du Prix Territoria, le 15 novembre dernier, nous avons pu poser quelques questions à Elodie Checconi Lembezat, Responsable du Smart Corner.

    De quoi s’agit-il plus précisément ? Ce lieu, imaginé pendant deux ans propose quatre parties spécifiques. On y trouve tout d’abord le « Smart Store « dédié au conseil, à l’accompagnement et au dépannage des agents. C’est là aussi qu’à lieu le retrait rapide du matériel. Non loin de là, le Smart Lab, seconde partie de cet ensemble donc, est un espace de « créativité et idéation » autour des projets numériques.

    Vient ensuite, la Smart Class qui permet quant à elle de déployer des programmes d’apprentissage et de formation. Dernière pierre angulaire, la Smart Room porte les volets « découverte et innovations ». Cet espace propose « des ateliers sur des thématiques numériques actuelles et engageantes ». Mais aussi « un kiosque numérique et des démonstrateurs technologiques pour implémenter les usages à venir ».

    Cette initiative a été récompensée notamment lors des derniers prix Territoria. À l’occasion de la cérémonie de remise des prix, le Département a insisté sur sa fierté ; « d’être le premier Département en France à créer un pôle dédié à l’accompagnement numérique des agents et d’échange entre collectivités et acteurs du secteur public ».

    Prévenir les risques pour limiter les conséquences

    Ne pensez pas que cette attirance pour le numérique soit récente. Elle est au contraire le résultat de la démonstration déjà ancienne, que les nouvelles technologies peuvent permettre aux collectivités et plus globalement aux différents services publics d’être plus efficaces.
    Ainsi, dans un territoire confronté par exemple à des risques naturels élevés, il permet depuis plusieurs années d’être informé et de mieux gérer les situations de crise.

    Petit retour en arrière. Le 3 octobre 2015, de fortes précipitations ont généré des inondations catastrophiques dans l’ouest du département des Alpes-Maritimes. Très rapidement, le compte X (alors Twitter) « Risques Nice » a joué à plein son rôle de lanceur d’alerte et de conseil, en informant sur les conséquences concrète sur le territoire de la commune de Nice. Parallèlement, l’application du même nom « Risques Nice », a permis au citoyen d’être alerté de la vigilance météo orange « orages » par SMS.

    Afin de renforcer prévention et sécurité, la Métropole Nice Côte d’Azur a décidé dès 2010 de développer un système d’hypervision sur le thème de la gestion des risques.
    Concrètement, il s’agit de centraliser les données remontant de différents capteurs et caméras installés à des endroits stratégiques. Ils permettent ainsi en instantané de pouvoir mesurer les cours d’eau et le débit des fleuves. Toutes les informations collectées sont croisées avec des outils cartographiques notamment afin de faciliter la prise de décision.

    Une caméra innovante pour lutter contre les feux de forêts

    Autre exemple avec la vidéo surveillance. Nice, avec plus de 4 000 caméras en service a pour ainsi dire poussé au maximum leur déploiement. Concrètement, une caméra est installée devant chaque entrée des établissements scolaires de la ville et plus de 1 000 caméras assure la sécurité des usagers du tramway avec des images transmises en temps réel en wifi aux opérateurs du CSU. S’y ajoutent des caméras nomades qui permettent de répondre ponctuellement à des besoins conjoncturels sans oublier des caméras multi objectifs Haute Définition, avec une vision à 360°.

    Mais ce n’est pas tout. Depuis cet été, une nouvelle venue a fait son apparition sur les hauteurs du Mont Chauve. D’un poids de 80 kilos tout de même, cette super caméra a pour mission de détecter les départs de feu. Un tel investissement n’est pas étonnant. Par le passé, plusieurs épisodes, à l’instar de l’incendie de Castagniers en 2017 et dans lequel 120 hectares avaient brûlés à proximité des habitations, ont laissé en effet des cicatrices encore vives. Autre chiffre révélateur, sur les 50 dernières années 600 hectares ont été détruits par les flammes.

    Grâce à sa rotation à 360 degrés, la super caméra couvre une zone de 70 km2. Une surface suffisamment grande pour couvrir entièrement non seulement Nice mais aussi Carros, Gattières et Colomars. Pour mener à bien cette mission, elle se compose de 2 capteurs, un thermique et l’autre optique. Un algorithme lui permet de repérer en moins de 3 minutes un feu de 2 mètres par 2 mètres. Là encore, elle est connectée au centre de supervision urbain de la police municipale, permettant ainsi une alerte rapide en cas de déclenchement d’un feu.

    Maîtriser la lumière !

    Dans un tout autre registre, Nice est passé maître, et bien avant la guerre en Ukraine et ses conséquences, dans la concrétisation du terme aujourd’hui consacré de « sobriété énergétique ».
    De fait, très peu d’électricité, environ 10% de ce qui est consommé et produit localement, ce qui le territoire très sensible à la menace d’un black-out. Cet aspect a poussé la municipalité à se doter d’un outil de gestion des consommations.

    Son système de gestion technique intelligente des bâtiments publics, dénommé GTB, a été installé en priorité sur les équipements les plus « énergivores » de la Métropole, comme la Promenade des Anglais, la piscine Saint-François, et le musée Matisse. Il lui permet concrétement d’optimiser le fonctionnement, d’anticiper les anomalies et les pannes tout en limitant les coûts.

    La GTB permet la collecte de l’ensemble des données effectuées en temps réel par presque 100 000 capteurs installés à ce jour dans presque 250 bâtiments et 10 sites équipés d’éclairage décoratifs sur les 1 500 du patrimoine public que comptent la Métropole et la Ville de Nice.
    Ainsi, dès 2017, 80 % de la consommation énergétique était sous contrôle.

    Une culture de l’Open Data…

    La Métropole Nice Côte d’Azur fut également une des premières à croire dans l’opportunité offerte par l’Open Data. L’ouverture d’une plateforme dédiée lui a permis concrètement d’avoir une connaissance approfondie de son territoire et de ses offres.

    Dans une publication de la Métropole datant de 2016 et regroupant les différentes innovations de la collectivité, on peut lire ceci : « S’il est un territoire, en France, voire dans le monde à l’égal de Los Angeles ou New-York, où les données publiques circulent sans entraves c’est bien au cœur de la Métropole Nice Côte d’Azur qui a développé un portail Open Data mutualisé performant. Disséminées dans l’espace public et privé de la Métropole Nice Côte d’Azur, les données sont réutilisées de façon intelligente par des entrepreneurs innovants qui, à partir de ce « matériel de base » débarrassés des restrictions liées aux droits d’auteur ou aux brevets, les valorisent en créant de nouveaux services et applications dédiés entièrement à l’amélioration des conditions de vie de la population ».

    La Métropole apparaît ici comme le meilleur ambassadeur qui soit pour l’OpenData. De fait, l’intégration rapide de la collecte et de la mise à disposition de toutes les données disponibles
    « s’inscrit parfaitement dans le projet, plus vaste, de Métropole interconnectée et durable, (et) sert donc, à la fois, les créateurs de start-ups qui favorisent l’innovation et supportent le développement économique du territoire ; et l’ensemble des usagers du périmètre métropolitain, qu’ils soient habitants ou touristes, industriels ou étudiants, personnes âgées ou à mobilité réduite, jeunes actifs ou retraités… »

    … qui dépasse les frontières avec Observ’Alp

    L’innovation appelant l’innovation, elle amène parfois sur des terrains inimaginables il y a peu. Dernier exemple en date avec le projet Observ’Alp qui s’inscrit dans le cadre du programme européen Alcotra. Il incarne selon les propos de la collectivité « la volonté de la Région Sud de se positionner en tant que moteur de la coopération transfrontalière ».
    Le 5 juillet dernier, Observ’Alp a été sélectionné avec 22 autres projets par le Comité de suivi d’Alcotra. À ce titre, elle est dotée d’un budget de 500 000 euros, dont une part significative ; 400 000 euros, provient des fonds FEDER. L’initiative a pour chef de fil la Région Sud ainsi que la Métropole Nice Côte d’Azur. Elle mobilise également l’Agence d’Urbanisme Azuréenne, les régions Piémont et Ligurie, la Métropole de Turin et la Mission opérationnelle Transfrontalière.

    De quoi s’agit-il ? Ce projet vise à mettre en œuvre « des actions structurantes dans des domaines clés tels que la mobilité transfrontalière, le développement des filières économiques communes, ainsi que la gestion des crises climatiques et sanitaires ». Dit autrement, l’objectif est de favoriser une synergie durable et constructive entre les régions concernées. Les données collectées doivent « concourir à une meilleure connaissance de la population, les services publics et à identifier les besoins du territoire dans son ensemble ».

     

    Focus sur MyCoach, le partenaire numérique du sport en France

    De la data aux startups, la transition est toute trouvée. D’autant plus quand l’entreprise en question est souvent présentée comme « le partenaire numérique du sport en France ». MyCoach, puisque c’est d’elle dont il s’agit est basée à Nice et Paris.

    Depuis 11 ans, elle conçoit des applications web et mobile pour accompagner la digitalisation du mouvement sportif et la démocratisation de la pratique. Aujourd’hui, c’est une référence dans le domaine puisqu’elle officiellement partenaire de 11 fédérations nationales mais aussi de l’UEFA et d’une organisation internationale qui œuvre pour la paix dans le monde, Peace&Sport.

    Comme l’explique Cédric Messina, le fondateur et dirigeant de Mycoach « Le sport vit une véritable révolution numérique qui touche toute la chaîne de valeur. Il y a une nouvelle approche de la pratique sportive, mais également de la haute performance. La digitalisation et l’utilisation de la data sont devenus des enjeux majeurs même si beaucoup reste à faire aujourd’hui en termes de pédagogie ».

    Concrètement, elle assure en 2023, le suivi de 4,3 millions de licenciés et accompagne 30% des clubs professionnels toutes disciplines confondues. Cet engouement a réussi à attirer l’intérêt des investisseurs puisque depuis sa création, elle a su réaliser trois levées de fonds successives pour un montant total avoisinant les 10 millions d’euros.

    Labellisée « entreprise innovante » par la Bpi, elle a intégré le programme Accélérateur PME Nice Côte d’Azur qui a pour objectif d’accompagner les entreprises dans leur dynamique de croissance et de performance.

    Au sein de MyCoach, on trouve 4 filiales. MyCoach Pro, première d’entre elles, est une plateforme destinée aux staffs sportif, médical et administratif des clubs pros et semi pro.
    La deuxième partie se dénomme MyCoach Sport. Elle s’adresse quant à elle aux acteurs du sport qui souhaitent optimiser leur gestion, structuration et communication. Il existe également MyCoach TV, qui produit des contenus sportifs pédagogiques avec des athlètes de haut niveau. Enfin, MyCoach Tracker développe un GPS labellisé FIFA et dédié au football amateur.

    Six nouvelles startups intègrent le Hub de l’Innovation de la Métropole Nice Côte d’Azur

    Mais ne pensez pas que MyCoach soit une pépite isolée. De fait, on trouve une véritable culture entrepreneuriale à Nice. Dernière exemple le 11 septembre dernier à l’occasion de l’intégration de six nouvelles startups au sein de son Hub de l’Innovation.
    Au fil des années, le Hub de l’Innovation s’est imposé comme un acteur incontournable de l’innovation sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur. Les jeunes pousses sélectionnées bénéficient de locaux à loyers réduits, d’un accompagnement adapté et de la mise en relation facilitée avec les différents partenaires institutionnels et acteurs locaux de la création d’entreprise.

    Et parce que développement et emploi sont toujours liés, il existe également un hub de l’enseignement supérieur avec des établissements prestigieux tels que CNAM, ISART, Simplon et Central. Les entreprises accueillies au sein du Hub peuvent bénéficier de la proximité avec ces écoles et de leur expertise en matière de formation et de développement des compétences.

    Mais revenons à nos 6 nouvelles étoiles montantes de l’écosystème d’innovation niçois. Parmi celle-ci, on trouve pour commencer DEEPSY. Derrière ce nom se cache une plateforme qui révolutionne le domaine des tests psychologiques. Fondée par le psychologue du travail Evan Adeny en 2019, DeePsy offre une gamme de solutions gamifiées pour les professionnels des ressources humaines et du secteur médical. Ces tests, conçus pour évaluer la personnalité, la motivation et d’autres aspects psychologiques, sont enrichis par une technologie qui maximise l’authenticité des résultats.

    Autre pépite, Klikpay se positionne comme un pionnier dans la révolution des paiements en ligne, s’appuyant sur la directive DSP2 de 2018 pour offrir des virements instantanés et sécurisés aux e-commerçants. Avec une vision centrée sur la facilitation des transactions pour les commerçants et les clients, Klikpay vise à réduire les abandons de paniers et à stimuler les ventes tout en restant à la pointe de l’innovation technologique.

    Dans un autre domaine, celui de l’hôtellerie-restauration, NousWork est une plateforme digitale dédiée à la simplification du recrutement d’extra dans ce secteur. La startup est née de la vision de fondateurs confrontés aux défis du recrutement, cette initiative vise à connecter rapidement des candidats qualifiés avec des entreprises en quête de personnel.

    Continuons notre découverte des startup locales en nous arrêtant sur Royal Sitter . Cette dernière offre une solution innovante de gardiennage de confiance pour les animaux de compagnie et le domicile. Grâce à des gardiens soigneusement sélectionnés, l’entreprise assure l’entretien de la maison et le bien-être des animaux pendant l’absence des propriétaires.

    On quitte le monde des animaux domestique maintenant pour aller en pleine mer avec See onSea. Cette start up s’est spécialisée dans la sensibilisation et le partage de connaissances sur les milieux marins et terrestres. À travers des outils informatiques innovants et des applications gratuites, l’entreprise vise à valoriser l’environnement tout en encourageant la préservation de la nature grâce à une meilleure compréhension et des comportements adaptés.

    Sixième et dernière startup du jour, TINA se distingue en introduisant une solution innovante WaaS (Workspace as a Service). Les solutions WaaS permettent de « repenser la manière dont les espaces de travail sont conçus et utilisés, en offrant des solutions flexibles et adaptées aux besoins modernes des entreprises et des travailleurs ».

    C’est sur la découverte de ces startups que ce termine notre dossier du jour. On se retrouve très prochainement pour un nouveau dossier « Transformation Numérique ». En attendant, vous pouvez lire et relire les 2 premiers, à Lille et à St Etienne.