L’Heure Civique17, une heure par mois pour aider sa commune ou ses voisins !
L’Heure Civique17 est un dispositif civique et solidaire. Récompensé par le « Prix Territoria2023 » dans la catégorie « lien social » pour son rôle précurseur en matière d’action publique locale, il fait aujourd’hui figure de modèle.
Avez-vous une heure à donner ?
Crée en 2020 par Geoffroy Boulard, maire du 17e arrondissement et Atanase Périfan, adjoint à la mobilisation solidaire et Fondateur de la Fête des voisins, l’Heure Civique repose sur une idée simple : proposer aux habitants de donner une heure de leur temps par mois, sans engagement et sans contrainte, pour une action d’entraide et de solidarité dans leur quartier.
Des besoins multiples
Le confinement a démontré la volonté des Français de s’investir. Il y avait en effet urgence à donner du sens pour créer du lien social de proximité. Depuis 2020, le dispositif Heure Civique leur permet de donner une heure de leur temps par mois, sans engagement et sans contrainte, pour des actions d’entraide et de solidarité qui répondent à des besoins locaux et immédiats, de l’aide numérique aux séniors au ramassage participatif des déchets.
Une aide numérique aux séniors
Les volontaires s’inscrivent sur le site L’Heure Civique17 puis assistent à une visioconférence de présentation du dispositif. De nombreux évènements leur sont proposés (1 838 inscrits) par mailing, newsletter et les réseaux sociaux de la mairie. À titre d’exemple, 50 volontaires proposent leur aide numérique aux séniors, et 180 séniors en ont bénéficié depuis 2022. Ce dispositif a essaimé.
4 départements
L’heure civique a depuis grandi dans quatre autres départements : en Charente-Maritime, en Vendée, en Mayenne et dans le Finistère. Cela représente aujourd’hui plus de 1500 partenaires et plusieurs dizaines de milliers d’inscrits. Atanase Périfan, fondateur des Voisins Solidaires et de l’Heure Civique l’assure : « croyez-moi, moi, ce n’est pas mon job, mais ça va faire le tour de la planète. On a tous besoin, au cœur, d’aimer, d’être aimé, de se sentir utile. Et le matin, quand on se sent utile et si nous, élus, on arrive à dire au citoyen : « Voilà le sens de notre vie, qu’est-ce qu’on a envie de partager ensemble sur un territoire », eh bien ça va rendre les gens heureux. C’est une bonne thérapie pour les élus.
