Les Micro-trottoirs du Congrès des Maires #4 : devenir maire, un rêve d’enfant ?
Troisième et dernier jour de ce 103ème Congrès des Maires. Après avoir interrogé nos élus sur leurs propres usages du numérique, leur définition d’un maire ou encore la femme politique qu’ils ont comme modèle ; Paroles d’élus poursuit aujourd’hui sa série de micro-trottoirs dans les allées de cet événement central de la politique française. Ce matin, « devenir maire, un rêve d’enfant ? »
Paroles d’Elus dans les allés du Congrès des Maires
Présent Porte de Versailles, Paroles d’Elus vous proposera tout au long du congrès une série de micro-trottoir pour découvrir ; » autrement le quotidien de nos maires ». Dans ce 4ème épisode, les élus répondent en toute franchise à ce qui les ont poussés à devenir le premier magistrat de leur commune.
Congrès des Maires : un Temps de dialogue essentiel
L’année 2020 fut inédite pas bien des aspects. Pour la première fois, hors période de guerre, les maires n’avaient pas pu se réunir en Congrès l’an dernier. De retour Porte de Versailles, ce grand rendez-vous national s’annonce historique. En effet, à quelques mois de l’élection présidentielle, cet événement doit être, comme l’a souligné François Baroin le premier jour : « un temps de dialogue essentiel avec les plus hautes autorités de l’État » ; mais aussi « permettre aux congressistes de débattre, d’échanger et d’interpeller les pouvoirs publics sur des enjeux majeurs ».
Le double défi de l’investissement et des services à la population
Côté Plénière, cette dernière matinée était consacrée aux finances locales. Plusieurs tables rondes ont permis aux élus d’échanger sur le double défi de l’investissement et des services à la population. Outre l’impact de la crise sanitaire sur les budgets du bloc communal, il fut beaucoup question de la réduction des marges de manœuvre du bloc communal cette année. Le dernier débat avait pour intitulé : « Quels arbitrages pour maintenir les services à la population et participer à la reprise ? ». En effet, pour maintenir « les recettes nécessaires au financement de services à la population, plus d’un tiers des collectivités environ envisage d’actionner le levier fiscal, avec notamment une augmentation des taux sur le foncier bâti et sur la TEOM ».