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    Éditorial
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    « DES MAIRES ENGAGÉS MAIS EMPÊCHÉS » décryptage avec Martial Foucault, Directeur du CEVIPOF

    Domicile du maire enfoncé par une voiture bélier à l’Haÿ- les-Roses, incendie du domicile de celui de Saint-Brévin… Ces actes de violences envers les premiers magistrats de ces collectivités ont fait la une de l’actualité. Cette violence est loin d’être isolée. Au contraire, c’est pour ainsi dire l’arbre qui cache la forêt. En effet, comme nous l’apprend la dernière enquête commandée par l’AMF, parmi les 8 000 maires ayant répondu à l’enquête, 69 % ont déclaré cette année avoir été victime d’incivilités et 27 % ont déclaré avoir été attaqué sur les réseaux sociaux. Pour en savoir plus, Paroles d’élus a pu, à l’occasion du 105ème congrès des Maires, rencontrer Martial Foucault, Directeur du CEVIPOF.

    Des démissions en forte hausse

    Le vie des élus locaux n’est pas un fleuve tranquille. En effet, le répertoire national des élus (RNE) établi en juillet 2023 permet d’estimer le nombre de démissions à environ 1 300 sur les 3 dernières années, soit un rythme de 450 démissions dans l’année contre 350 par an au cours de la précédente mandature. Par ailleurs, on constate que ce mouvement de démissions touche également des milliers de conseillers municipaux.

    16 points de plus qu’en 2020

    Comment comprendre cette hausse ? Si elle n’est pas la seule cause, la hausse des actes de violences n’y est sans doute pas pour rien. On constate en effet un accroissement significatif des incivilités envers les élus municipaux. Concrètement, parmi les 8 000 maires ayant répondu à l’enquête, 69 % ont déclaré cette année avoir été victime d’incivilités, soit 16 points de plus qu’en 2020 et 27 % ont déclaré avoir été attaqué sur les réseaux sociaux, soit 7 points de plus qu’il y a 3 ans.

    Pour accéder à l’enquête, cliquez ici.