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    Retour sur le DSF du Grand Paris : « Quel numérique pour une société post-covid décarbonée ? »

    Quels nouveaux outils pour mesurer les dépenses énergétiques des citoyens, des entreprises et des collectivités ? Quelles actions mettre en œuvre pour modifier son comportement et réduire son empreinte carbone ? Comment mesurer et quantifier les effets rebonds ? Telles étaient les questions-clés au cœur des débats du Digital Society Forum du Grand Paris, organisé le 11 mars 2021 par la délégation régionale Orange Paris Ile-de-France, en partenariat avec l’agglomération Grand Paris Sud, EDF, l’Université de Paris-Saclay et Paroles d’Elus.

     

    Quel numérique pour une société post-covid décarbonée ?

    Michel Bisson, Président de Grand Paris Sud, l’assurait en ouverture des débats ; « le numérique constitue un levier essentiel à la réussite de la transition sociale et écologique ». Pour autant, comme souligné par Anne-Sylvie Pharabod, sociologue au Lab Orange, l’empreinte carbone propre au numérique; en constante progression; impose aujourd’hui de définir des modèles pertinents pour modifier les comportements de manière pérenne. En effet,  si le plan individuel est essentiel, il faut aussi jouer sur les représentations et dynamiques collectives.

    Pour les élus du Grand Paris : « un exercice de démocratie participative »

    Plus de 80 participants, experts, élus, chefs d’entreprises, étudiants… ont donc pris part à cet événement et contribué aux réflexions dans le cadre des ateliers. Un véritable exercice de démocratie participative. En effet, comme l’observe Dominique Verots, conseiller délégué en charge des infrastructures numérique de Grand Paris Sud ; « La transformation numérique et environnementale naîtra de ce type de participation citoyenne ».

    Mieux mesurer pour comprendre et agir

    C’est pourquoi, parmi les propositions formulées, un grand nombre a porté sur les moyens et méthodes pour mieux mesurer et appréhender les consommations.

    Ainsi, les nouvelles applications de la ville intelligente gagneraient à développer ou renforcer l’utilisation de capteurs IOT dans l’espace public. Elles permettraient en effet d’évaluer avec précision l’empreinte carbone des bâtiments. A l’échelle individuelle, une classification des appareils numériques sur le modèle de l’étiquette énergie des appareils électro-ménagers offrirait des repères clairs et fiables. Un outil qui devrait guider le consommateur non seulement sur les consommations énergétiques en phase d’usage, mais aussi sur l’ensemble du cycle de vie, de la conception jusqu’au recyclage.

    Inciter au recyclage des appareils dormants

    Une thématique du recyclage qui inspira également les participants aux ateliers, désireux d’inciter les particuliers à tirer leurs téléphones portables hors d’usage des tiroirs où ils reposent, pour leur donner une nouvelle vie. Ce qui était donc précisément l’objet de la convention signée à l’issue du Digital Society Forum entre Orange et Grand Paris Sud, pour la mise en place de bacs de collecte sur le territoire de l’agglomération. Les appareils récupérés intègreront une chaîne complète de reconditionnement, avec les Ateliers du bocage et Emmaus international, pour un réemploi en Afrique.

    Des propositions riches, créatives mais aussi inspirantes. Elles sont à consulter dans le livrable 5/5, issu du Digital Society Forum du Grand Paris, à lire en cliquant ici.

    A lire aussi :

    Sur le site du Digital Society Forum : Vers la sobriété numérique

    Sur le site Parole d’Elus : Transition environnementale : 50 initiatives inspirantes