[Focus sur] La Feuille de route Agriculture et Numérique (1ère partie)
Arrêtons-nous aujourd’hui sur la Feuille de route « Agriculture et Numérique » présenté en février dernier lors du Salon international de l’agriculture par celui Julien Denormandie, alors Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique. Dans ce document, 7 axes de travail ont été clairement identifier afin d’accélérer le déploiement de l’innovation et du numérique en agriculture. Explications.
La 3e révolution agricole est lancée
Construire une agriculture « plus souveraine, tout en étant toujours plus durable et plus résiliente », voilà le défi auquel doit faire face la filière. Qualifiée de « 3e révolution agricole » par le gouvernement précédent lors du SIA de mars dernier, elle voit dans le numérique un véritable allier.
La robotique au service de l’humain et de l’animal
Car oui, avec le numérique, les marges de progression sur les 3 enjeux citées précédemment sont énormes. Et loin d’être une utopie, les progrès déjà rencontrer par l’usage de la robotique, de la sélection variétale et du « biocontrôle » sont très prometteurs. En effet, combiné à la robotique, le numérique permet notamment de réduire la pénibilité de certaines tâches pour les agriculteurs et d’améliorer le bien-être animal.
Numérique, meilleur atout de la filière agricole
Le numérique est aussi, selon les mots de Julien Denormandie ; « un atout pour apporter des réponses aux grands enjeux agricoles que sont l’adaptation au changement climatique, l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, la prévention et la gestion des épidémies animales avec un effet potentiel sur la santé humaine ».
Mais aussi porteur de risques à ne pas sous-estimer
Présenté lors du SIA en mars dernier, la feuille de route « Agriculture et Numérique » n’écarte pas pour autant de vue les risques liés de facto à la montée en puissance du numérique. Parmi ces derniers, l’ancien gouvernement relevait notamment « ceux liés à la cyber sécurité, mais aussi celui de voir des agriculteurs, et plus généralement l’agriculture française, devenir captifs d’outils dont les concepteurs auront leur logique propre, distincte de celles des agriculteurs et des attentes des citoyens ».