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Sommaire de l’article
    Administration

    Cloud national : de nouveaux dispositifs complètent la stratégie nationale (2ème partie)

    560 Milliards d’euros. Ce n’est pas la fortune personnelle d’Elon Musk mais le chiffre d’affaires que devrait générer au niveau européen le secteur du « cloud computing » d’ici 2030. Face à ce marché potentiel mais aussi au rôle essentiel que représente le cloud national pour l’autonomie stratégique de la France, le gouvernement vient d’annoncer de nouveaux dispositifs. Explications.

    Cinq nouvelles mesures

    Positif donc mais pas suffisant puisque on découvre cette semaine cinq nouvelles mesures. La première d’entre elles est la mise en place d’un accompagnement spécifique à destination des PME pour les aider à obtenir le visa SecNumCloud. Pour le ministre en effet : « L’obtention de ce dernier constitue, pour certains acteurs du cloud, un processus long, complexe et coûteux, et donc un frein que le Gouvernement entend lever ».

    Mieux accompagner la transformation numérique des administrations

    Une autre mesure complémentaire cible cette fois plus particulièrement les administrations. Le Gouvernement veut en effet ; « procéder à une clarification de la notion des données particulièrement sensibles. Les acheteurs publics et privés seront ainsi mieux orientés vers l’utilisation ou non d’offres certifiées SecNumCloud ».

    Cloud national, et l’UE dans tout cela ?

    Le Gouvernement souhaite par ailleurs que les différents pays de l’Union européenne parlent de concert sur ces questions. Ainsi, Bruno Lemaire a précisé que la France plaiderait auprès de ses voisins pour l’élaboration « d’un schéma européen harmonisé de certification de cyber sécurité pour les services de cloud ».

    Une validation qui se fait attendre

    La 4ème mesure concerne le Projet Important d’Intérêt Européen Commun Cloud. Depuis deux ans, 60 projets impliquant 180 entreprises européennes travaillent à l’élaboration de ce grand projet européen. L’enveloppe totale d’investissement frôle les 5 milliards d’euros autour d’un co-financement public/privé. Or le gouvernement souhaite que la Commission européenne « valide dès que possible » celui-ci.

    Un nouveau comité stratégique

    La cinquième et dernière mesure complémentaire dévoilée lundi dernier « sonne » très français. En effet, afin « d’améliorer le dialogue entre l’État et l’écosystème », le gouvernement réfléchit à la création d’un « Comité stratégique de filière numérique de confiance ». Afin d’aller au plus vite sur ce point, Michel Paulin, directeur général d’OVHCloud, a été chargé « de présenter aux ministres, sous six mois, une proposition sur la composition » mais aussi sur… « la gouvernance et les objectifs de ce nouveau CSF».

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