Doit-on croire dans le New Deal Mobile ? – Interview de Julien Denormandie
Après plusieurs mois de concertation avec les opérateurs, l’Etat et l’Arcep ont annoncé en janvier dernier la mise en place d’un New Deal Mobile. Cet accord, qualifié « d’historique », doit permettre d’accélérer dans les meilleurs délais la couverture mobile du territoire. D’ici 5 ans, ce sont près de 20 000 sites qui doivent être couverts par les opérateurs. Un défi perdu d’avance ? Un plan de plus ? Julien Denormandie, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Cohésion des Territoires revient pour Paroles d’élus sur les aspects prometteurs du New Deal Mobile.
Ces engagements de déploiement très précis ont été transcris cette année dans les autorisations d’utilisation de fréquences des opérateurs et si le contrat n’est pas respecté, des contreparties financières sont prévues.
Etat et opérateurs se sont mis d’accord sur 5 nouvelles obligations, à savoir : « démultiplier, à travers un guichet « mobile », le rythme des programmes ciblés d’amélioration de la couverture dans des zones identifiées par le ministre chargé des communications électroniques ; améliorer la qualité de réception sur l’ensemble du territoire, et particulièrement dans les zones rurales ; équiper en 4G tous les sites mobiles existant actuellement en 2G ou 3G; accélérer la couverture 4G le long de 55000 km d’axes routiers ; et enfin, généraliser la couverture à l’intérieur des bâtiments.
Pour suivre l’avancé du New Deal Mobile, un tableau de bord trimestriel, en open data a été mis en place par l’Arcep. Il permet de mettre en lumière l’état des déploiements des opérateurs mobiles au regard de ces nouveaux engagements. .
Retrouvez toutes les données de ce tableau de bord en cliquant ici