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    Environnement & gestion des ressources

    « Smart Force, des héros pas si super », le nouveau podcast de l’Ademe

    Afin de sensibiliser les plus jeunes aux impacts du smartphone, l’Ademe vient de sortir une nouvelle série de podcasts au ton volontairement décalé. Entre ces derniers, un fil conducteur : chaque épisode est dédié en effet à un impact du smartphone et la mise en avant d’une solution pour le réduire.

    Détourner les codes de nos super héros

    Podcast fictionnel en 8 épisodes, « Smart Force, des héros pas si super » sait jouer avec les codes habituels de nos super héros pour mieux les détourner et nous faire voir l’impact environnemental de nos propres modes de vie. En effet à contre-pied des personnages de Marvel, la Smart Force composée de 4 soi-disant « super-héros » va très vite se rendre compte de ses limites.

    Les super héros ont aussi des limites

    Sur le papier, l’histoire semble tout à fait classique…la Smart Force est en effet chargé de contrer le machiavélique Dr Phona. Elle doit l’empêcher de créer une catastrophe écologique au moyen de téléphones portables. Malheureusement, elle va devoir faire face à un problème …et de taille. Ces héros ont des pouvoirs très limités et leurs initiatives sont aussi discutables que leur humour. Enfin, pour couronner le tout, des espions sont aussi infiltrés au sein même de leur organisation. La mission de nos héros semble bien mal engagée…

    Sensibiliser les 15-25 ans

    Grâce à cet humour décalé et acide, ce podcast devrait séduire sans trop de difficulté sa cible, à savoir les 15-25 ans. Pour l’Ademe, à l’initiative de ce projet, l’enjeu est en effet de sensibiliser la jeune génération à l’impact environnemental de leur smartphone alors que, rappelons-le : « Le numérique mobilise de nombreuses ressources, émet 2,5% des émissions de gaz à effet de serre et consomme environ 10% de l’électricité en France ».

    Avoir les bons gestes

    Chaque épisode est dédié concrètement à un impact du smartphone et permet à l’Agence de suggérer des solutions vraiment efficaces pour le réduire. Ainsi, sans être dans la morale ou la culpabilisation, les auditeurs pourront prendre conscience de l’importance d’éviter par exemple le renouvellement trop fréquent de leurs appareils et de préférer recourir à la réparation.

    Privilégier le wifi

    Seront aussi évoquer le recours quand cela est possible au wifi, 3 fois moins énergivore que la 4G ou encore à l’allongement de la durée de vie de nos batteries de téléphone en évitant sa charge et décharge complète. Sans oublier bien évidemment de désactiver la lecture automatique des vidéos et de sélectionner les contenus à regarder pour limiter l’impact du streaming…Bref, autant de gestes qui ne sont pas encore des automatismes.

    Le numérique comme levier d’actions

    À ceux qui tireraient comme conclusion hâtive que l’Ademe souhaite se débarasser du numérique, détrompez-vous. Bien au contraire, celui-ci est présenté comme un levier d’action essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Ainsi, dans les quatre scénarios prospectifs Transition(s) 2050 proposés par l’Agence, identifient le numérique comme un enjeu clé de la transition pour parvenir à la neutralité carbone. En effet, si « l’impact environnemental des équipements électroniques est principalement dû à la phase de production, le comportement de l’utilisateur joue un rôle significatif lui aussi ». Et l’Ademe de préciser qu’à titre d’exemple, « les impacts moyens annuels de l’utilisation du numérique sur le changement climatique sont similaires à 2 259km en voiture / habitant ».