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    Une France à « Très haut débit » en 2025

    Janvier 2011
    A l’heure de lancer son Programme « Très haut débit », le gouvernement rappelait que « le déploiement des réseaux de communications électroniques à très haut débit, notamment en fibre optique, représente un enjeu industriel majeur…

    Le développement économique des territoires constitue, aux côtés des politiques relevant obligatoirement des collectivités locales, une préoccupation constante des élus. Parce qu’il maintient ou amplifie le marché du travail et répond ainsi à la principale inquiétude des citoyens : l’emploi.
     

    A l’heure de lancer son Programme national de déploiement du « Très haut débit », le gouvernement rappelait que « le déploiement des réseaux de communications électroniques à très haut débit, notamment en fibre optique, représente un enjeu industriel majeur et un facteur décisif d’aménagement et de développement de nos territoires. Il permettra le développement de services innovants, tant pour les entreprises que pour les acteurs publics et les particuliers ».

    L’objectif avait clairement été fixé par le Président de la République quelques mois auparavant : raccorder 100% des foyers français en Très Haut Débit avant 2025.

    Sur les sommes engagées au titre du « Grand emprunt », deux milliards sont réservés par le financement de ce plan. Le gouvernement porte ainsi un double objectif. Tout d’abord, créer un véritable effet de levier sur l’investissement privé tout en favorisant le co-investissement des différents acteurs.. Ensuite, soutenir simultanément, par un cofinancement de l’État, les projets d’aménagement numérique portés par les collectivités territoriales et s’inscrivant en complémentarité avec ceux des opérateurs, dans les conditions prévues par la loi de décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique.


    Si l’investissement de l’Etat n’est pas négligeable, en particulier en regard des difficultés budgétaires, les deux milliards consentis ne couvriront pas l’ensemble des besoins, loin s’en faut. Le coût total de l’équipement en Très haut débit de l’ensemble de la population française est en effet évalué à une enveloppe de 30 à 40 milliards d’euros.
    Face à l’ampleur de cet investissement, l’engagement des collectivités territoriales, mais aussi des opérateurs privés est primordial. Orange s’est engagé, pour sa part, à investir 2 milliards, en France, pour le déploiement du Très haut débit, grâce à la fibre. Dans cette perspective, le groupe poursuit l’aménagement des zones très denses, dans les villes déjà couvertes par l’opérateur (Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nice et Toulouse, les communes des Hauts-de-Seine et à Paris) tout en étendant sa fourniture à de nouvelles agglomérations : Cannes, Montpellier, Orléans, Rennes, Strasbourg et Toulon.


    L’engagement d’Orange est aussi perceptible dans les zones dites denses. Huit villes sont concernées : Chatou, Oullins, Brest, Dijon, Le Havre, Pau, Reims et Valenciennes. En outre, l’opérateur historique lie des partenariats avec d’autres entreprises pour mener des expérimentations dans ces zones. Une volonté de co-financements également tournée vers les zones moins denses, pour lesquelles Orange se montre ouvert à des possibilités de partenariats avec les collectivités locales, afin de participer, là aussi, à la couverture de la part la plus large possible du territoire.
    Orange porte ainsi l’objectif d’être présent dans toutes les régions métropolitaines de France d’ici 2012, ce qui représente 45 agglomérations. En 2015, c’est la couverture de tous les départements métropolitains.