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    L’imagerie médicale partagée

    Paris
    .
    Carte petite uniquement pour les pays étrangers et les dom tom:

    Territoire:

    Région comptant une centaine d’établissements médicaux et hospitaliers.

    Le Groupement de coopération sanitaire pour le développement des systèmes d’information de santé partagés en Île-de-France (GCSD-SISIF) a l’intention de mettre prochainement en place une solution d’imagerie médicale partagée. Baptisé “Région sans film”, le dispositif est une plateforme centralisée et sécurisée. Une centaine d’établissements médicaux et hospitaliers d’Île-de-France pourront y archiver et consulter à distance les images issues des radios, scanners et IRM de leurs patients. Il sera également possible de les partager ou encore de prévenir le patient par SMS, notamment de l’arrivée de ses radios.
    Les premières évaluations du projet n’interviendront qu’en 2011 puisque le pilote a débuté à l’automne 2010. Mais il semble d’ores et déjà qu’un tel dispositif contribuera à la qualité et à la continuité de la chaîne de soins entre hôpital et médecine de ville. L’imagerie médicale est un premier secteur à partager, mais une fois la communauté hospitalière créée, d’autres domaines médicaux devraient suivre. En tout cas, cette solution d’imagerie médicale partagée se plie aux exigences réglementaires du décret de confidentialité et de l’agrément “hébergeur de données de santé”.
    Résumé projet:

    Des résultats des radios, scanner et IRM des patients franciliens consultables sur une base de données centralisée.

    Le projet porte sur la gestion, l’archivage et la dématérialisation d’imagerie médicale. La solution Région sans film, conçue dans le cadre de la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoire), s’inscrit dans sa logique en favorisant le travail collaboratif. Tous les professionnels de santé, et notamment un médecin traitant, pourront accéder aux images et aux comptes-rendus d’examens grâce au mot de passe attribué à chaque patient. Le système doit créer des économies liées à la dématérialisation puisqu’il ne produit pas de supports de stockage.
    Le GCSD-SISIF a signé avec France Télécom Orange un contrat de cinq ans, dont le pilote a démarré en octobre 2010. Pour proposer cette solution globale, Orange s’est associé à General Electric Healthcare, éditeur réputé de logiciels d’application clinique. Les données sont hébergées dans un data center externalisé et la facturation s’effectue à l’usage, non à la licence ou au forfait. D’autre part, le dispositif devrait recevoir l’agrément “hébergeur de données de santé” par le ministère de la Santé en octobre 2010.
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