Des arobases pour la fraternité
Communauté d’agglomération du Grand Alès en Cévennes
Le fossé créé entre les pouvoirs publics et ces jeunes
ne peut être comblé que par une interface jeunesse.
Il faut donc rapprocher par le tutorat « nantis »
et « exclus » du système éducatif,
par le vecteur numérique.”
ne peut être comblé que par une interface jeunesse.
Il faut donc rapprocher par le tutorat « nantis »
et « exclus » du système éducatif,
par le vecteur numérique.”
Territoire:
Proche de la Méditerranée, située au pied du massif des Cévennes, au carrefour des voies de communication entre Nîmes et Auvergne.
Avec le projet “Arobases de la fraternité”, la ville d’Alès a décidé de s’investir
dans la lutte contre la fracture sociale et numérique. Dans le cadre
de sa politique sociale, Alès a demandé aux élèves ingénieurs de l’école
des Mines de parrainer des jeunes de 10 à 18 ans issus de zones urbaines
sensibles. Les espaces publics numériques, déjà mis en place au sein de la
communauté d’agglomération du Grand Alès, serviront de lieu de rencontre
et permettront d’accéder aux outils nécessaires. Grâce à une approche
ludique, les jeunes pourront aborder différents sujets comme l’éducation,
l’emploi, la formation ou la culture. Une initiative convaincante pour rétablir
la cohésion sociale et lutter contre la fracture numérique.
dans la lutte contre la fracture sociale et numérique. Dans le cadre
de sa politique sociale, Alès a demandé aux élèves ingénieurs de l’école
des Mines de parrainer des jeunes de 10 à 18 ans issus de zones urbaines
sensibles. Les espaces publics numériques, déjà mis en place au sein de la
communauté d’agglomération du Grand Alès, serviront de lieu de rencontre
et permettront d’accéder aux outils nécessaires. Grâce à une approche
ludique, les jeunes pourront aborder différents sujets comme l’éducation,
l’emploi, la formation ou la culture. Une initiative convaincante pour rétablir
la cohésion sociale et lutter contre la fracture numérique.
Le projet donne aux jeunes la possibilité
d’accéder à différents lieux de culture.
Les “Arobases de la fraternité” ont pu
voir le jour grâce à la disponibilité des
étudiants pour tisser des liens solides,
à un réseau d’acteurs et à leur mobilisation
pour trouver des financements
(128 000 € de la ville d’Alès, 38 000 € de
l’État, 30 000 € de la Caisse des dépôts).
Il est encore trop tôt aujourd’hui pour tirer
un bilan. Mais en juin 2009, après une
année scolaire de fonctionnement, il sera
possible de dire si le tutorat a porté ses
fruits, si l’échec scolaire a été visiblement
réduit et la cohésion sociale renforcée.
d’accéder à différents lieux de culture.
Les “Arobases de la fraternité” ont pu
voir le jour grâce à la disponibilité des
étudiants pour tisser des liens solides,
à un réseau d’acteurs et à leur mobilisation
pour trouver des financements
(128 000 € de la ville d’Alès, 38 000 € de
l’État, 30 000 € de la Caisse des dépôts).
Il est encore trop tôt aujourd’hui pour tirer
un bilan. Mais en juin 2009, après une
année scolaire de fonctionnement, il sera
possible de dire si le tutorat a porté ses
fruits, si l’échec scolaire a été visiblement
réduit et la cohésion sociale renforcée.
Résumé projet:
L’extraction du charbon
a cessé sur le bassin alésien,
laissant de profondes
cicatrices. Le “parrainage
numérique” des quartiers
dits “sensibles” d’Alès
par des élèves ingénieurs
a pour objectif de gommer
en partie les inégalités dans
les parcours éducatifs des
jeunes issus de ces quartiers.
La ville d’Alès a décidé d’utiliser les cyberbases
du Grand Alès, qui connaissent
un grand succès, pour mettre en place
son projet d’“Arobases de la fraternité”.
Les étudiants volontaires de l’école des
Mines apportent un soutien scolaire en
face-à-face ou via Internet. Mais ils sont
aussi présents pour former les jeunes aux
nouvelles technologies, leur apprendre à
travailler en groupe et à accéder à une
plus grande autonomie. L’objectif est de
gommer les différences qui peuvent exister
entre jeunes issus de quartiers dits
“sensibles” et leurs tuteurs.
du Grand Alès, qui connaissent
un grand succès, pour mettre en place
son projet d’“Arobases de la fraternité”.
Les étudiants volontaires de l’école des
Mines apportent un soutien scolaire en
face-à-face ou via Internet. Mais ils sont
aussi présents pour former les jeunes aux
nouvelles technologies, leur apprendre à
travailler en groupe et à accéder à une
plus grande autonomie. L’objectif est de
gommer les différences qui peuvent exister
entre jeunes issus de quartiers dits
“sensibles” et leurs tuteurs.
Durant l’été 2007, près de 500 jeunes
ont participé aux ateliers scientifiques
et technologiques proposés lors de la
manifestation “Espace dans ma ville”. La
municipalité d’Alès a pris conscience de
l’importance d’offrir aux jeunes les moins
favorisés l’accès à la culture et aux nouvelles
technologies. Début 2008, l’opération
“Arobases de la fraternité” a été
déployée au coeur des zones urbaines
sensibles d’Alès (Les Cévennes, Les-
Près-Saint Jean) et les premiers liens de
tutorat des élèves ingénieurs de l’école
des Mines sont programmés pour la rentrée
2008 avec les jeunes des quartiers.
ont participé aux ateliers scientifiques
et technologiques proposés lors de la
manifestation “Espace dans ma ville”. La
municipalité d’Alès a pris conscience de
l’importance d’offrir aux jeunes les moins
favorisés l’accès à la culture et aux nouvelles
technologies. Début 2008, l’opération
“Arobases de la fraternité” a été
déployée au coeur des zones urbaines
sensibles d’Alès (Les Cévennes, Les-
Près-Saint Jean) et les premiers liens de
tutorat des élèves ingénieurs de l’école
des Mines sont programmés pour la rentrée
2008 avec les jeunes des quartiers.