Communauté de Nice, premier territoire français « sans contact »

 « Le principe consiste à dématérialiser un maximum de ces cartes que l’on peut avoir dans son portefeuille et les regrouper sur un même support : le téléphone mobile », expose Jérémie Fulconis, chef de projet à la direction de l’innovation numérique à la communauté urbaine de Nice.

Jusqu’à présent, ont été déployés des systèmes de paiement chez les commerçants, ainsi que des cartes de fidélité. Les Niçois peuvent également se servir du « sans contact » pour utiliser les transports de la ville. Veolia Transport propose une application, appelée « BPass » : les mobiles équipés NFC voient leurs fonctionnalités s’étendre pour devenir des passes de transport, ils permettent l’achat à distance de tickets ou abonnement, et fournissent les horaires de passage en temps réel des bus aux points d’arrêts.

Enfin, des services culturels et patrimoniaux sont aussi proposés. Ainsi, des informations sur les monuments, les lieux remarquables de la ville et les œuvres d’art installées le long du trajet du tramway sont accessibles via sur des panneaux équipés de puces NFC « à tagger ». Ces panneaux sont également équipé de flashcodes, pour permettre à ceux qui n’ont pas encore de mobile NFC, d’accéder aux informations proposées.

La multitude et l’hétérogénéité des services sont rendues possibles grâce aux 70 partenaires du projet. « Le rôle de la communauté urbaine est de conserver une cohérence dans l’offre déployée », indique Jérémie Fulconis.

Dernière innovation en date développée à Nice : la carte virtuelle d’étudiant, testée pour l’instant par quelques centaines d’étudiants. Le téléphone mobile devient le couteau suisse de la vie étudiante : moyen de paiement au CROUS ou chez les commerçants situés aux alentours du campus, accès à la bibliothèque en réalité augmentée, lien vers des informations contextualisées (en touchant une cible taguée NFC  sur le campus, l’utilisateur pourra par exemple visualiser le trajet vers son prochain cours), etc.