Un webinaire sur l’Appel à projets « Territoires Intelligents & Démonstrateurs d’IA dans les territoires »
À vos agendas ! La Caisse des dépots et l’Ecolab du CGDD invitent les collectivités désireuses de participer à l’appel à projet conjoint “Territoires intelligents” et “Démonstrateurs d’IA dans les territoires” à un webinaire de présentation le 13 septembre prochain. Plus d’explications ici.
Bientôt la réalité des territoires connectés ?
Annoncé en octobre dernier à la suite de la présentation du rapport « De la smart city à la réalité des territoires connectés », l’appel à projet Territoires intelligents et durables est sur les starting-block. Et pour cause. Comme nous l’expliquait nos confrères de la gazette des communes dans un article en date du 19 juillet dernier ; « Une première relève de l’appel à projet a eu lieu en janvier 2022, mais la deuxième, prévue pour septembre a été décalée à novembre. Les lauréats de la première relève ne sont toujours pas connus. L’élection présidentielle et le changement de gouvernement expliqueraient le retard. Plus de 15 dossiers ont été étudiés, mais l’annonce est repoussée à la rentrée, soit près d’un an après l’ouverture de l’appel à projet ».
Candidatez avant le 7 novembre
Il n’est donc pas trop tard pour candidater. Lors de ce webinaire prévu le 13 septembre prochain, la Caisse des dépots et l’Ecolab du CGDD présenteront en détails les modalités techniques de participation à cet appel à projets. Les participants pourront donc poser leurs questions concernant la procédure de candidature, avant le dépôt final des dossiers prévu le 7 novembre. La deuxième relève se voit, elle, dotée de 40 millions supplémentaires sur cinq ans pour des « démonstrateurs d’intelligence artificielle frugale », dans le cadre du programme d’investissements d’avenir et de France 2030.
Vers de nouveaux services innovants
Comme le souligne le cahier des charges, « les projets doivent permettre le pilotage et/ou la gestion opérationnelle de politiques publiques territoriales grâce à l’intelligence artificielle et/ou la création de nouveaux services innovants ». A noter également que dans cette partie de l’appel à projets, la réplicabilité est moins importante pour la sélection du projet. En effet, il s’agit davantage de « valider en environnement réel des technologies de pointe constitutives d’une innovation applicative ».
« L’enjeu est de taille »
Si tout semble s’accélérer en cette rentrée c’est sans doute que le temps presse. Le constat mis en avant par le rapport était en effet sans appel : « L’enjeu est de taille. Les commanditaires de l’étude en ont bien conscience : si quelques projets très exposés occupent le devant de la scène et font parfois figure de modèles possibles, les concepts de smart city ou de territoire intelligent recoupent aujourd’hui en France des réalités très différentes. Les collectivités portent chacune des projets propres, et en assurent parfois avec force la promotion. Les entreprises qui les accompagnent contribuent aussi à cette diversité ».
Capitaliser et consolider les expériences
Et le rapport de poursuivre : « Malgré l’existence de nombreux lieux d’échanges et de valorisation, il n’y a guère d’espace de capitalisation et de consolidation des expériences et il est difficile de structurer des démarches collectives de coopération associant, à l’échelle nationale, l’État, les associations de collectivités et le monde économique. Pire, l’émiettement des approches contribue à troubler la représentation des initiatives. Au risque, parce que certaines innovations numériques inquiètent nos concitoyens, d’alimenter des polémiques ».