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Sommaire de l’article
    Environnement & gestion des ressources

    Strasbourg, capitale européenne du numérique responsable (1ère partie)

    Programmer plus de cinquante évènements en seulement 6 jours, voilà le défi relevé par l’Eurométropole de Strasbourg pour faire de l’édition 2022 de la Semaine du Numérique Responsable, un rendez-vous aussi majeur qu’incontournable. Ainsi, depuis le 30 mai et jusqu’au 4 juin, un programme riche et diversifié vous est proposé avec une grande variété de conférences, tables rondes ou encore de formations, traitant de sujets autant stratégiques qu’opérationnels.

    Prendre conscience de ses effets sur l’environnement

    Lancé l’an dernier, dans la foulée de l’explosion des usages dû à la crise sanitaire de 2020, la Semaine du Numérique Responsable revient en force cette semaine à Strasbourg. Comme l’explique Caroline Zorn, Conseillère municipale de Strasbourg et Vice-présidente de l’eurométropole de Strasbourg ; « Pour annoncer cette deuxième édition, nous avons voulu attirer l’attention sur des chiffres clés, souvent ignorés du grand public. En effet, le numérique est réputé appartenir à la sphère de l’immatériel et cela nous prive de prendre conscience de ses effets sur l’environnement, mais aussi sur nos vies et sur notre rapport au monde ».

    16,2 kg de déchets électroniques par an et par habitant

    Mais qu’est-ce que le numérique responsable ? Cette démarche tend à améliorer concrètement l’impact du numérique dans plusieurs domaines de notre quotidien, à savoir une réduction de l’empreinte écologique, économique et sociale. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les marges de progressions sont bien là… Saviez-vous par exemple qu’en Europe, « sont générés 16,2 kg de déchets électroniques par an et par habitant »; « qu’un usager sur trois manque des compétences numériques de base » ou encore que « 94 % des cybermenaces sont issues d’un courriel ».

    600kg de matières premières extraites à l’autre bout du monde

    Loin de l’immatérialité ressentie, pour l’élue ; « l’activité numérique en réalité, a des conséquences parfaitement concrètes. Par exemple, la fabrication d’un ordinateur portable nécessite l’utilisation d’environ 600kg de matières premières souvent extraites à l’autre bout du monde, mais aussi un travail humain parfois effectué dans des conditions sociales déplorables ».  Et ce n’est pas le seul impact ; « le transport de nos équipements informatiques, ensuite, consomme beaucoup de carburant. C’est pourquoi l’impact sur l’environnement de nos téléphones, tablettes ou objets connectés est très important avant même qu’on les utilise… Or nous ne garderons un smartphone que 2,4 ans en moyenne, pour y passer tout de même entre 2 et 6 heures par jour selon les personnes en Europe! »

     

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