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    Santé

    StopCovid, quel est l’avis du Conseil national du numérique ?

    cybersécurité

    Doit-on utiliser une application traçage numérique pour lutter contre le COVID-19 ? Sur cette question, on est encore loin du consensus. Alors que certains députés réclament non seulement un débat mais aussi un vote à l’Assemblée, le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, vient de saisir le Conseil National du Numérique sur cette question. Un avis qui ne sera néanmoins que consultatif…

    Pas d’application européenne ?

    C’était il y a 2 semaines. Alors que la position des uns et des autres sur la mise en place d’une application de tracking faisait débat au niveau national, l’intervention du CEPD avait été perçue comme un véritable pavé lancée dans la mare. L’autorité européenne de la protection des données personnelles, plaidait en effet pour une seule et même application au niveau européen. Depuis, le débat semble être revenu à des échanges franco-français, sans plus de consensus.

    Un calendrier serré

    C’est au tour du Conseil National du Numérique d’apporter sa contribution au débat. Saisi officiellement par Cédric O le 17 avril dernier, le CNNum doit « étudier les conditions de déploiement de l’application de reconstitution d’historique de proximité » et rendre son avis d’ici le 24 avril afin d’apporter un éclairage aux députés, qui de leurs côtés, doivent débattre sur ce même sujet les 28 et 29 avril.

    Des garanties d’anonymisation ?

    Dans le courrier envoyé au CNNum, on peut lire que le projet « StopCOVID » est fondé sur une installation volontaire de l’application et une anonymysation des données, de telle manière que personne ne puisse être capable ni de retracer la liste des personnes testés positives ni, le cas échéant, de reconstituer qui a contaminé qui. »

    Apporter un éclairage

    Et le Secrétaire d’Etat de poursuivre qu’il  » souhaite pouvoir (s’) appuyer sur l’expertise du Conseil National du numérique pour enrichir nos réflexions sur le déploiement de l’application (…) dans la mesure où celle-ci serait retenue dans une stratégie sanitaire d’ allègement du confinement ». A noter également que l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) a été chargé de développer le premier prototype.