Solidarité nationale pour Mayotte !
Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le samedi 14 décembre, a laissé derrière lui des dégâts humains et matériels d’une ampleur inédite, plongeant l’île dans une crise sans précédent. Face à cette catastrophe, les associations d’élus mais aussi des entreprises, à l’instar d’Orange, se mobilisent pour apporter un soutien immédiat et durable à l’archipel.
Un élan de solidarité initié par les Régions
Très rapidement, les Régions de France ont réagi avec la création d’un « Fonds de solidarité des Régions pour Mayotte », destiné à l’aide d’urgence et à la reconstruction. Ce fonds, coordonné par la Commission Outre-mer de Régions de France sous la présidence d’Huguette Bello, permettra de soutenir directement le Conseil départemental de Mayotte ou d’autres acteurs locaux œuvrant sur le terrain. Carole Delga, Présidente de Régions de France, a souligné l’importance d’une solidarité nationale : « La situation dramatique que vit Mayotte doit conduire à un très vaste élan de solidarité nationale. Toutes les Régions de France y prendront leur part. » De son côté, Huguette Bello, Présidente de la Région Réunion, a insisté sur la nécessité d’un soutien durable : « La France, riche de ses collectivités, ultramarines comme métropolitaines, doit témoigner d’un plein soutien lors de catastrophes naturelles et humaines. »
Les collectivités s’organisent autour des associations d’élus
Les communes de France, grandes et petites, jouent également un rôle clé dans cet élan de solidarité. Villes de France, qui regroupe les villes moyennes, a appelé ses membres à effectuer des dons via des organisations reconnues comme la Croix-Rouge ou Médecins du Monde. En effet, « Chaque contribution, quelle que soit son ampleur, fera la différence », ont insisté ses représentants, en réponse à l’aggravation des pénuries d’eau potable et des conditions de vie pour les habitants de Mayotte.
Autre exemple de cette solidarité avec l’Association des Petites Villes de France. L’APVF a exprimé également sa solidarité avec les élus locaux mahorais et lancé un appel similaire à ses membres pour soutenir financièrement la Fondation de France. Christophe Bouillon, Président de l’APVF, a rappelé l’importance de l’action collective : « La mobilisation générale est essentielle pour répondre à l’urgence, mais aussi pour envisager une reconstruction pérenne. »
L’urgence de rétablir aussi les réseaux de communication
En parallèle, Orange s’est rapidement mobilisé pour rétablir les moyens de communication, vitaux pour la gestion de crise. Les réseaux fixe et mobile ayant été gravement touchés, l’opérateur a dépêché des équipes techniques locales et déployé une force d’intervention supplémentaire depuis La Réunion et l’Hexagone. Parmi les initiatives techniques déployées, ont été annoncées l’envoi de six SafetyCases, dispositifs télécoms de secours basés sur une technologie satellitaire, pour établir une connectivité Wifi sécurisée. À noter également, le besoin d’un rétablissement prioritaire des câbles sous-marins et des sites stratégiques pour maintenir un minimum de communication.
La Fondation Orange a également annoncé un don de 350 000 euros à la Croix-Rouge française pour répondre aux besoins de première nécessité. Un fonds de solidarité interne a été mis en place pour permettre aux salariés de contribuer à la reconstruction du territoire.
Une mobilisation qui doit s’inscrire dans la durée
Si les premières actions se concentrent sur l’urgence, tous les acteurs insistent sur la nécessité d’un engagement sur le long terme. Le cyclone Chido a révélé la fragilité des infrastructures mahoraises. Mais aussi l’urgence de renforcer les moyens locaux face aux catastrophes climatiques. Grâce à la coordination entre élus locaux, associations nationales et entreprises privées comme Orange, Mayotte peut compter sur un soutien multiforme. Cela sera nécessaire pour surmonter cette épreuve et envisager une reconstruction résiliente.
