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Sommaire de l’article
    Applications & usages

    Vers une labellisation de French Tech Méditerranée ?

    champ de lavande

    Hérault, Gard et Sud Aveyron bientôt réunis sous une même bannière FrenchTech ? C’est en tout cas l’ambition d’une nouvelle association baptisée French Tech Méditerranée. Elle vient de déposer officiellement son dossier de labellisation.

    Un label plus sélectif ?

    En octobre dernier, Mounir Mahjoubi avait détaillé la nouvelle stratégie de la Mission French Tech. Cette dernière a eu pour consigne de dépoussiérer des labels pourtant pas si vieux que cela. Souvent critiqués par les entrepreneurs eux-mêmes à cause de leur manque de lisibilité, les 13 Métropoles French Tech et les 22 Hubs French tech font aujourd’hui parties du passé. D’ici avril, huit ou neuf territoires seulement hériteront du nouveau label national, “Capitale French Tech“. Un changement qui pousse les associations à repenser leur fonctionnement et à jouer plus collectif.

    Optimiste sur la labellisation ?

    Ce changement de règles du jeu a poussé les communautés de l’Hérault, du Gard et du Sud Aveyron à réfléchir à une candidature commune. French Tech Méditerranée a d’ailleurs comme baseline “Montpellier-Nîmes” afin de rappeler les deux écosystèmes sur lesquels elle s’appuie. Si le dossier de labellisation a été déposé le mois dernier, il faut attendre avril pour avoir une réponse officielle. Interviewé par l’Usine Digitale, Frédéric Salles,  président de Matooma et membre fondateur de la nouvelle association témoigne d’un certain optimisme : « Nous avions besoin de 50 lettres de start-up, nous en avons reçu 150. Nous avons aussi le soutien de 20 grands groupes, comme IBM, Dell, Orange, EDF et Enedis, de l’université de Montpellier, de fonds comme Soridec et Sofilaro. »

    Des Communautés French Tech au centre de la vie de l’association

    French Tech Méditerranée doit se déployer sur différents niveaux. Tout d’abord, elle profitera de la nouvelle dénomination de “communauté” . Plus flexible que les “ex-réseaux nationaux”, il suffit que  25 entrepreneurs au minimum décident de se regrouper. C’est un moyen beaucoup plus simple offert aux entrepreneurs pour se réunir autour d’une même thématique. Ces communautés travailleront avec une Capitale French Tech. L’association assurera l’animation et la cohésion de l’ensemble. C’est aussi elle qui fera le lien avec l’Etat.

    Parmi les priorités retenues dans la feuille de route, on trouve la recherche de nouveaux financements mais aussi l’aide au recrutement de talents. French Tech Méditerranée devra également développer des liens entre le monde entrepreneurial et la recherche.