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    Applications & usages

    À Lille, l’Inria rapproche Recherche et Start-up

    Lille

    Cap aujourd’hui dans les Hauts-de-France pour notre tour de France des structures et outils mis en place par les territoires pour accompagner les start-up. À Lille, où l’on trouve l’un des 8 centres de recherche de l’Inria répartis en France, on cultive depuis maintenant plus de 10 ans, l’esprit d’innovation. Grâce à son modèle original, l’institut national de recherche dédié aux sciences du numérique, accompagne la création de start-up.

    Un modèle original ?

    Si le modèle de développement de l’Inria est original c’est avant tout parce qu’il facilite une coopération quotidienne entre des chercheurs, des ingénieurs et des chargés d’affaires. Grâce à son service dédié STIP (service transfert pour l’innovation et partenariats), l’Inria encourage en effet la création de start-up « en sensibilisant et accompagnant les scientifiques qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat ». Chaque année, ce sont une dizaine de jeunes entreprises qui émergent ainsi au niveau national.

    Des jeunes pousses prometteuses

    Parmi les jeunes pousses prometteuses, on trouve ainsi par exemple Vekia. En tout juste dix ans, elle est devenue le spécialiste des outils de prédiction dans le domaine du e-commerce. Aujourd’hui, Vekia embauche 50 salariés et prévoit encore de grandir grâce à une levée de fonds récente de 12 millions d’euros.

    Autre exemple avec Go Touch VR. Cette start-up propose des solutions permettant d’ajouter le sens du toucher dans la réalité virtuelle.

    Comment accompagner la naissance du projet ?

    L’Inria aide ses porteurs de projet dans une étape importante, celle de l’étude de marché. Cette étape bien que primordiale n’est pas forcément naturelle pour des chercheurs et chercheuses qui réfléchissent souvent plutôt en termes de technologie… Autre enjeu, celui du financement. Là encore, l’institut peut soutenir les projets grâce à des financements spécifiques d’un an. Ce délai doit permettre de faire mûrir les projets. Par ailleurs, au niveau national, le fonds de l’Inria, iT2 organise régulièrement des Bar Camps de trois jours pour faciliter la rencontre avec des investisseurs.

    Une fois que le projet est jugé prêt à faire le grand saut, l’entrepreneur n’est pas livré pour autant à lui-même. La start-up est en effet orientée vers l’un des différents incubateurs de la région,  que ce soit par exemple EuraTechnologies ou encore la Plaine Images. L’institut fait par ailleurs partie de la French Tech, ce qui permet aux start-up de s’insérer naturellement dans l’écosystème.