[Redynamisation] « La Ville Active », la dernière publication du Forum des solutions
Deux tiers des villes lauréates du programme Action Cœur de Ville sont industrielles et toutes sont « très entrepreneuriales ». C’est à partir de ce constat et des nombreux exemples présents dans les territoires qu’a été construit le troisième cycle du Forum des Solutions. De ces échanges est né un nouveau carnet qui retrace les expériences présentées sur cette thématique de mai à juillet dernier. Explications.
Le Forum des solutions, de quoi s’agit-il ?
Depuis 2019, le Forum des solutions est organisé conjointement par le CGET, Action Logement, le Cerema, l’Anah, le Puca, la Cité de l’architecture et du Patrimoine et la Banque des territoires. Il se déroule généralement sur 6 dates. L’ensemble du réseau des communes Action Cœur de Ville et les communes du programme Petites Villes de Demain peuvent y participer.
Des villes (ré)actives ?
Fruit de ces échanges, le troisième carnet est en ligne, retrace ainsi concrètement les nombreuses expériences présentées de mai à juillet lors de la dernière édition. Le Forum des Solutions a cette fois encore, donné la parole en effet « aux porteurs de projets, qu’ils soient élus, techniciens ou concepteurs, et à de nombreux experts venus enrichir les débats ». Car c’est bien la force de ces rendez-vous : s’appuyer sur des réalisations concrètes et permettre aux intervenants de partager des outils et des méthodes éprouvées sur le terrain.
Une transition numérique qui transforme notre quotidien
Dans « La Ville Active », il est beaucoup question de numérique. « La transition numérique bouscule nos sociétés » selon les mots mêmes d’Hélène Peskine, dans l’avant-propos de cette publication. Et la Secrétaire permanente du Plan urbanisme construction architecture (Puca) , de développer : « croissance du télétravail, évolution des modes de production et nouveau marché de l’emploi sont quelques-unes de ses conséquences ».
Une capacité à rayonner
Or justement, pour les territoires singuliers que sont les villes petites et moyennes, ces changements sont « l’opportunité d’un repositionnement ». Pourquoi ? Parce qu ‘ « Agiles, riches d’une identité forte restituée dans un patrimoine remarquable et souvent disponible, leurs savoir- faire, leur potentiel foncier, leur capacité à rayonner à l’échelle d’un bassin d’emploi et leur cadre de vie sont autant de raisons qui les mettent en bonne place pour répondre positivement à ces nouveaux paradigmes ».
Mettre en adéquation
Mme Peskine précise néanmoins que pour réussir, il faut « mettre en adéquation les qualifications des habitants, les besoins des entreprises et les potentiels d’accueil des collectivités locales, tout en soutenant la modernisation de l’appareil productif ».
Des exemples concrets
Parmi les exemples concrets de cette publication, arrêtons-nous un instant sur la Cocotte-Minute et le Poulailler. Ces deux tiers- lieux, membres du réseau Médoc, sont installés dans le centre-ville de Lesparre-Médoc, au cœur de la rue commerçante historique de cette commune de 5 700 habitants. Ils contribuent ainsi « à la diminution de l’impact environnemental des déplacements domicile-travail en proposant un accès à un tiers-lieu de proximité répondant aux besoins des habitants et du territoire ». Ils donnent également accès à une offre de formation tout en répondant à la problématique de la pression immobilière. Et cela grâce à la mise à disposition de lieux de travail partagés, bureaux et ateliers.
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