Retour sur la 1ère journée nationale des petites villes de demain
Ce 22 avril a eu lieu la toute première journée nationale des petites villes de demain, lançant de facto le programme du même nom. Premier rendez-vous réussi puisque pas moins de 1000 communes ont participé à ce webinaire et ont pu interroger les Ministres présents.
1 600 binômes » petites villes de demain «
Souvent présenté comme le petit frère d’Action Cœur de Ville, le programme Petites Villes de demain veut être une main tendue aux villes catégorisées comme « petites» et à leurs administrés. Lancé officiellement depuis Barentin, le 1er octobre dernier, il doit bénéficier concrètement à 1 600 binômes commune-intercommunalité.
Une méthode de sélection déconcentrée
Particularité essentielle de ce programme, le gouvernement a souhaité recourir à une méthode de sélection déconcentrée. Aussi, afin de « bien articuler Petites villes de demain avec les initiatives déjà lancées dans différentes régions et départements ; les modalités de sélection des villes ont été adaptées par région, et pilotées par les préfets lors du second semestre 2020 ».
3 milliards d’euros
Doté d’une enveloppe de 3 milliards d’euros, il intègre, à l’instar du programme pour les villes moyennes, différents axes d’actions perçus comme indispensable pour redynamiser ces territoires. C’est pourquoi, comme l’a souligné Christophe Bouillon, Maire de Barentin et Président de l’Apvf, ce programme est « un accélérateur des projets et un catalyseur de vision ».
Des petites centralités créatrices de valeur
Cette vision est partagée par Jacqueline Gourault, qui en introduction de cette 1ère journée nationale a rappelé la place des petites villes en France et la nécessité d’inscrire le programme dans la relance. Pour la Ministre en effet : « Si les petites centralités font face à de nombreuses difficultés, elles sont également le lieu d’innovations et ont démontré durant la crise sanitaire de la COVID-19 leur attractivité, leur capacité à inventer des modalités de vie et à créer de la valeur ».
Le programme petites villes de demain et plan de relance
Et l’ancienne élue locale du Loir-et-Cher de poursuivre ; « Grâce à ce programme cousu-main pour ces villes et les territoires ruraux qui les environnent, Petites villes de demain s’inscrit dans la droite ligne du plan de relance, en concrétisant la « nouvelle donne territoriale » et ses deux piliers : la transition écologique et la résilience ».
Faire le point sur l’aide à l’ingénierie disponible
Cette rencontre a été l’occasion notamment de donner la parole aux différents partenaires du programme. Ainsi, l’Anah, l’ANCT, la CEREMA et la Banque des Territoires ont pu développer l’aide à l’ingénierie rendu accessible aux petites villes retenues par le programme.
Le chef de projet, véritable chef d’orchestre
Là encore, comme pour Action Cœur de Ville, chaque lauréat dispose d’un soutien financier pour l’embauche d’un chef de projet. Le rôle de ce dernier, ainsi que le profil à rechercher, ont été un point important des échanges de cette journée. C’est pourquoi, Laurence Porte, Maire de Montbard, et membre du Bureau de l’APVF n’hésite pas à décrire ce chef de projet comme « un chef d’orchestre (…) qui doit avoir un bon relationnel ». Un sondage effectué en direct auprès des participants a d’ailleurs mis en évidence que si 16% des communes ont déjà recruté leur chef de projet et 40% sont en train, 41% l’ont prévu pour 2021 et 3% n’en ont pas l’intention.
L’activité commerciale locale, levier de la redynamisation
D’autres interventions de Maires de l’Apvf se sont enchainées. Ainsi, Étienne Lejeune, Maire de la Souterraine dans le département de la Creuse a présenté les actions mises en place dans sa commune pour soutenir et valoriser l’activité commerciale locale.
Favoriser la rénovation des logements vacants
Nicolas Soret, Maire de Joigny, une commune de 9500 habitants dans le département de l’Yonne, a pu également revenir sur les actions déjà entreprises par sa municipalité pour lutter contre les habitations vides ou délaissées. Autre enjeu, rappelé cette fois par Christophe Bouillon, celui du vieillissement dans ces petites villes. Pour le Président de l’Apvf, Il faut ramener « de la vie dans ces territoires où il fait bon vivre ».
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