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Sommaire de l’article
    Applications & usages

    Partenariat stratégique entre la Bourgogne-Franche-Comté et l’Ile-de-France

    Les lecteurs de Paroles d’Elus connaissent bien les GIP Territoires Numériques BFC et Maximilien (Ile-de-France). De fait, nous avons eu l’occasion à de nombreuses reprises, de mettre en avant les initiatives de ces deux organisations dans le champ du numérique. Nouvelle étape jeudi dernier avec la signature d’un partenariat aussi novateur que stratégique entre la Bourgogne-Franche-Comté et l’Ile-de-France. L’objectif ? Améliorer les services et l’accompagnement des collectivités…

    Un partenariat gagnant pour les 2100 adhérents

    L’un a dépassé les 1750 adhérents en septembre dernier, l’autre les 350 (parmi lesquels la ville de Paris et la Région Ile-de-France). Le premier a pour mission de publier en moyenne 5 200 marchés publics chaque année, le second 11 000. L’un a télétransmis plus de 200 000 actes juridiques et pièces comptables l’an dernier quand l’autre gère un portail permettant de rendre visible 80% des appels offres franciliens. C’est quelques chiffres suffisent à démontrer l’importance croissante qu’ont pris ces deux opérateurs publics régionaux de services numériques.

    Pourquoi avoir lancé ce partenariat ?

    Comme l’ont expliqué Jean François Legaret, Président du GIP Maximilien et Patrick Molinoz, Président du GIP Territoires Numériques BFC, l’objectif de ce partenariat, qui est une  première nationale, est double. Il s’agit en effet pour les élus, à la fois d’initier un mouvement de collaboration mais aussi de formaliser concrètement des actions communes. D’un point de vue opérationnel il doit permettre concrètement, d’optimiser la dépense publique et de capitaliser sur les meilleures pratiques des deux Groupements d’intérêt Public.

    Trois domaines d’application

    Pour animer ce partenariat et planifier les actions, les deux GIP se réuniront régulièrement en comité de pilotage. Il est aussi déjà prévu que des concertations aient lieu, une à deux fois par an, avec leurs partenaires industriels communs en vue de commander des évolutions sur les services déjà proposés, à l’instar des marchés publics électroniques, de l’hébergement technique, du socle des identités, de la bibliothèque de DCE, ou encore de l’i-parapheur pour n’en citer que quelques-uns. Comme l’on rappelé les élus « notre expérience et nos compétences réciproques sont de véritables atouts pour mener à bien des projets communs d’ingénierie autour de trois domaines d’application, à savoir la transformation numérique des collectivités, la commande publique et l’achat responsable et enfin les données publiques ouvertes ».

    Un partenariat pas si étonnant que cela…

    Le principe de mutualisation est-il l’un des leviers de ce partenariat ? De toute évidence oui. Pour Patrick Molinoz, en effet « la mutualisation des moyens (infrastructures, ressources, outils) est un des principes fondateurs du GIP TerNum BFC, de même que l’optimisation des dépenses pour le développement de services publics numériques pour nos 1 750 adhérents. C’est autour de ces deux principes communs et partagés avec le GIP Maximilien que les échanges entre nos deux structures se sont noués au plan technique. Nous franchissons aujourd’hui une étape en formalisant cette coopération au travers de cette convention de partenariat. C’est à mon sens un premier pas important qui pourra conduire à d’autres partenariats. »

    Une complémentarité recherchée

    Côté Maximilien, son Président Jean François Legaret a souligné lors de la signature que les deux «  GIP ont eu, jusqu’à présent, des activités parallèles mais avec des objectifs très proches. La mutualisation de nos moyens repose sur cette solidarité, cette complémentarité, sur les méthodes et les valeurs que nous partageons ». Et de conclure que « le GIP Maximilien sera heureux de faire partager son expérience, reconnue par l’Etat, par les acheteurs publics franciliens et les entreprises dans le domaine des achats responsables. »