Paris 2024 : un partenariat inédit au service de l’expérience spectateur
Si pour certains, les JO de Paris en 2024 peuvent paraître encore loin, pour d’autres en revanche, c’est une occasion unique d’encourager d’ici là, l’innovation. Lors du dernier SMCL, Plaine Commune, Pôle Media Grand Paris et Orange ont signé un partenariat inédit dont l’objectif est d’offrir aux spectateurs une nouvelle expérience du sport.
Patrick Braouezec, Président de l’EPT Plaine Commune Thierry de Segonzac, Président du Pôle Media Grand Paris et Pierre Louette, Directeur Général Délégué d’Orange, ont signé mardi 21 novembre dernier, une convention de coopération destinée à innover et expérimenter de nouveaux usages numérique lors d’évènements sportifs.
A travers cette dernière, débute un travail collectif inédit. Il permettra d’imaginer et de concevoir pour les prochains JO prévus dans l’hexagone, de nouveaux services à destination non seulement des spectateurs présents dans l’enceinte sportive mais aussi en dehors. Une attention particulière sera également apportée pour que le public du handisport se voit offrir le même niveau d’expérience.
Ce n’est pas un hasard si Plaine Commune est particulièrement engagé dans ce projet. Cette Communauté d’Agglomération rebaptisée EPT Plaine Commune le 1er janvier 2016 dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, est située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Elle rassemble 9 communes en première couronne de l’agglomération parisienne pour une population de 420 000 habitants. Comme l’a rappelé Patrick Braouezec lors de la signature : « La genèse de ce projet remonte à 1992. Il y a 25 ans en effet, nous lancions les premières réflexions de ce qui est devenu le Stade de France. Cet équipement va devenir en 2024, Stade Olympique. Nous allons faire en sorte, grâce à ses équipements numériques, qu’il puisse être visité d’une autre manière et que les téléspectateurs qui ne pourront pas être présents dans le stade puissent participer pleinement à l’évènement.
Parmi les axes d’action déjà retenus, notons la place accordée tant à la réalité virtuelle qu’à la réalité augmentée. Ses technologies, comme le souligne la convention, permettront d’assister à des spectacles sportifs « en situation déportée par rapport au lieu de l’événement via des dispositifs de réalité virtuelle du type holographiques ou lunette 3D. »
L’idée est également de proposer davantage de personnalisation. En effet, l’objectif à terme est de permettre au spectateur de construire sa propre expérience individuelle, en choisissant non seulement le sport suivi mais aussi par exemple les angles de vue ou un sportif en particulier.
Parallèlement, ce partenariat encouragera les initiatives dans l’e-sport en portant une attention particulière aux démarches innovantes dans ce domaine. De quoi laisser rêveur : Il sera peut-être bientôt possible de se mettre à la place des athlètes pour tester les épreuves… Concrètement, les partenaires associeront à leurs réflexions, les acteurs qu’ils jugeront pertinents, que ce soit les fédérations de sport, les universités et grande écoles, ou les start-up.
Enfin, dernier enjeu et pas des moindres. Les solutions mises en place devront être pérennes et devront pouvoir s’adapter aux spectacles vivants, de plus en plus accueillis dans les sites sportifs.