Le nouveau Baromètre de l’Entrepreneuriat Social maintenant disponible
C’est depuis le nouveau siège de la Région Ile-de-France, qu’a été lancé officiellement ce matin le 7ème Baromètre de l’Entrepreneuriat Social. Cette édition 2019 met en lumière le rôle des technologies et du numérique au service de l’entrepreneuriat social avec en tête une question. Comment faire passer l’entrepreneuriat social de la marge à la norme ?
Pourquoi un tel baromètre ?
Lancée en 2008, Convergences est une plateforme de réflexion qui rassemble plus de 200 organisations d’horizons diverses. L’Association cherche à diffuser des bonnes pratiques en matière de développement durable et à favoriser la co-construction de projets innovants à fort impact sociétal. Depuis 2011, Convergences et ses partenaires (Ashoka, l’Avise, BNP Paribas, Le Mouves, OpinionWay et Orange et l’Ile de France ) publient un Baromètre de l’Entrepreneuriat Social. Ce dernier présente chaque année les enjeux clés et les tendances du secteur de l’entrepreneuriat social en France et à l’international.
Pourquoi faut-il absolument le lire ?
Le Baromètre de l’Entrepreneuriat Social permet de découvrir des portraits d’entrepreneurs et les nombreuses initiatives des territoires. De plus, ce document présente « des données inédites sur la perception de l’entrepreneuriat social en France ». Ainsi, on découvre cette année que « pour la première fois depuis 2010, le changement climatique arrive en tête des préoccupations ». En effet, 70% des entrepreneurs sociaux et 38% du grand public identifient le climat comme étant le défi majeur. A l’inverse la lutte contre le chômage « poursuit une baisse engagée depuis plusieurs années ». Jugée prioritaire en 2012 pour 66% des entrepreneurs sociaux, 19% d’entre eux la classe en tête aujourd’hui ».
Focus sur WE DO GOOD
L’entrepreneuriat social n’est pas affranchie des problématiques de financement. Dans ce baromètre 2019, vous découvrirez un focus sur WE DO GOOD. Alors que de plus en plus de citoyens cherchent à placer leur argent de façon responsable, cette plateforme propose un modèle de financement et d’investissement hybride, entre le prêt et le capital : Les royalties. Les avantages sont nombreux ; plus accessibles que d’autres placements, elles permettent aussi « de sensibiliser les citoyens sur leur pouvoir en tant qu’épargnants ». D’ailleurs, « la majorité des 3 000 investisseurs de la plateforme WE DO GOOD n’avait ainsi jamais investi dans une entreprise avant son inscription ».
Pour (re)découvrir la « France co-sociale Tech »
A lire également dans ce nouveau numéro un article intéressant sur ce que l’on appelle la « France co-sociale Tech ». Ce concept a en effet vu le jour il y a maintenant trois ans. Il regroupe les structures qui utilisent l’innovation pour « »résoudre un ou plusieurs des 17 Objectifs de développement durable ». Malgré la jeunesse de la « France co-sociale Tech », ce secteur arrive déjà à lever des fonds importants. Ainsi par exemple, l’entreprise BackMarket a levé l’an dernier 41 millions d’euros. Celle-ci « démocratise à grande échelle le marché du réemploi grâce à sa plateforme en ligne ». Autre exemple avec Phenix, qui lutte contre les invendus alimentaires. Cette dernière a levé il y a quelques semaines 15 millions d’euros.
Comme le souligne l’article, ces deux exemples démontrent « qu’un modèle centré sur un impact social positif fort n’est pas incompatible avec de grosses levées de fonds ».
Pour découvrir cette édition 2019 du Baromètre de l’entrepreneuriat social, il suffit de cliquer ici.