Impact Cities Summit : une édition 2023 pour fédérer l’écosystème responsable
Pari gagné pour l’équipe du Hub Institute, organisatrice de l’événement Impact Cities Summit. La 5ème édition, qui s’est tenue Mardi 12 septembre a en effet réuni près de 500 élus européens et acteurs publics autour d’une même cause, l’environnement. Retour sur les différents temps forts de cette journée.
Des témoignages d’élus régionaux
Fidèle à son ADN, l’Impact Cities Summit a mis à l’honneur cette année encore les enjeux environnementaux et les initiatives déployées par les villes durables. Et comme l’explique Vincent Ducrey, CEO et co-fondateur du Hub Institute, les participants ont pu « découvrir des visions audacieuses, des solutions innovantes et des retours d’expériences inspirants. Ainsi par exemple des témoignages d’élus régionaux se sont succédés. Nous avons ainsi pu mieux comprendre leur feuille de route pour répondre au changement climatique ».
La transition durable des territoires à l’horizon de Paris 2024
Et si un événement comme les JO de Paris 2024 pouvait insuffler un élan proactif pour agir en faveur de l’environnement ? Le lien n’est certes pas très évident au premier abord… Pourtant, à presque 300 jours seulement de l’inauguration, des actions clés se concrétisent ;
«captation ou compensation des émissions causées par les Jeux, réemploi d’infrastructures existantes, construction d’un village athlétique éco-responsable dont une partie sera transformée en logements sociaux post-événement » ou encore « promotion d’un sport accessible à tous », les exemples sont nombreux.
La Baule-Escoublac pour un transport aérien 100% vert
Parmi les témoignages clés de cette journée, il y a eu celui de la Baule-Escoublac. Son maire, Franck Louvrier était en effet présent. Comme le résume l’équipe du Hub Institute, « deux facteurs influencent les actions entreprises. D’un côté sa situation géographique compliquée pour l’exploitation foncière. De l’autre, l’augmentation rapide de sa population, nécessitant des solutions de transport écologiques pour tous les citoyens ». Pour répondre à ces défis, la région profite du caractère plat de son territoire et investit dans un parc de vélos électriques pour réduire l’utilisation des voitures. Mais la mobilité à La Baule-Escoublac inclut également le transport maritime et aérien. La région cherche en effet à moderniser ses infrastructures aéroportuaires existantes et à développer un transport aérien 100% vert.
Versailles : profiter de la présence de la nature
Autre témoignage, celui de François de Mazières, Maire de Versailles. Dans cette collectivité, environnement et diversification des aménagements sont au cœur de sa stratégie d’attraction urbaine. De fait, « profiter de la présence de la nature » et « se concentrer sur la rénovation du patrimoine historique déjà présent » sont les deux piliers du premier édile de la ville. Pour le maire de Versailles, “une ville attractive est une ville qui respire et respecte les contraintes environnementales tout en conservant son identité propre”.
Le Grand Est croit dans les trains autonomes
Les impacts du réchauffement climatique sont aujourd’hui bien visibles. Ainsi en 2022, la région Grand Est a par exemple constaté une hausse de température moyenne de 3,5°C. Un autre chiffre fait réagir. D’ici 2050, les canicules pourraient atteindre 55°C.
Avec pragmatisme, la Région Grand Est a décidé de repenser son modèle : de la viticulture à l’agriculture, en passant par l’urbanisme. Comme la souligné Franck Leroy, Président de la R2gion durant son intervention : « Notre objectif ? Des villes où la nature reprend sa place, une énergie basée sur le solaire, l’éolien et d’autres sources renouvelables, avec une volonté ferme de devenir une région bas carbone d’ici 2050 ».
Pour y arriver, l’élu a listé un certain nombre de priorités. Il s’agit tout d’abord de « réduire la consommation énergétique de 55% » mais aussi de « valoriser les déchets comme ressources de demain ». Enfin, la collectivité veut réduire l’impact de la mobilité en investissant notamment dans des mobilités douces comme par exemple « des trains autonomes plus légers, moins énergivores et offrant un impact réduit de 8% ».
Retrouvez très prochainement sur Paroles d’élus les différentes interviews réalisées.