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    Cybersécurité

    Humain ou IA : qui décidera le futur ?… question à Grégoire Colombet

    Dans « Humain ou IA : qui décidera le futur ? », Jean-Philippe Desbiolles et Grégoire Colombet explorent les interactions entre l’humain et l’intelligence artificielle. Ce livre soulève des questions fondamentales sur la collaboration entre l’homme et la machine, des premiers travaux de Jean-Philippe chez IBM dans les années 2000 à leurs réflexions plus récentes pendant le confinement. L’enjeu est aussi d’étudier les implications sociales, les avantages et les défauts de cette collaboration, ainsi que son impact sur l’évolution du travail et même du capitalisme. L’écriture de cet ouvrage, initiée avant l’avènement des modèles génératifs comme GPT, leur a permis d’analyser la réalité de cette technologie avec un regard critique…

    Répondre à des interrogations fondamentales

    Dans les allées du FIC, Paroles d’élus a pu tendre son micro à Grégoire Colombet. Le jeune homme est le co-auteur du livre « Humain ou IA : qui décidera le futur ? ». La genèse de ce livre vient « d’interrogations fondamentales. Ces questionnement portent sur la manière dont l’humain et la machine peuvent collaborer ».

    Regarder la réalité de cette collaboration

    Au départ, nous détaille-t-il, « il y a quelque chose de séduisant ». Séduisant en effet, « dans la manière dont on peut combiner intelligence artificielle et intelligence humaine. Dans les années 2000, Jean-Philippe menait déjà ses sujets pour le compte d’IBM dans les services financiers. Une lecture un peu plus récente, à l’orée du confinement nous a permis d’étudier concrètement le fonctionnement de cette collaboration. Nous avons trouvé des informations extrêmement intéressantes sur la réalité de cette collaboration. Nous avons étudié les bénéfices et les défauts. Mais aussi toutes les implications d’un point de vue sociétal. Nous abordons l’évolution des modalités de travail et potentiellement même l’évolution du capitalisme ».

    Une démarche maïeutique

    Ce livre a eu « un peu une vertu un maïeutique. Celle de pouvoir poser des termes sur une expérience un peu difficile à appréhender sans prendre un peu de recul. Ça nous a permis de croiser différents regards et de faire émerger certaines réalités. L’intelligence artificielle dans un monde où, globalement, on navigue beaucoup entre fantasme et, quelque part, crainte en matière d’intelligence artificielle. »

    Prendre de la hauteur

    À la question de savoir si l’émergence de ChatGPT avait remis en cause certains aspects du livre, l’auteur répond : » Notre chance c’est de l’avoir écrit avant l’émergence de l’IA générative. On a pu le faire à tête « reposée ». Mais légitimement, on s’est effectivement posé la question de savoir si chat GPT et consort ne remettez pas en question ce qu’on avait écrit. De manière assez ironique, on s’est aperçu que finalement non parce que le dénominateur commun de notre livre, c’est pas uniquement de parler d’intelligence artificielle, mais de le comparer concrètement à l’intelligence humaine aussi ».