French Tech : 5 milliards d’euros pour soutenir les licornes
Les annonces étaient très attendues dans le petit milieu de la French Tech alors que bon nombre de jeunes pépites françaises n’hésitent pas à traverser l’Atlantique pour faire de meilleures levées de fonds. Emmanuel Macron avait réuni les représentants des grandes banques et assurances afin de les encourager à soutenir via des fonds spécifiques les start up tricolore. L’appel semble avoir été entendu…
Des levées de fonds en net progression
… Alors que 400 entrepreneurs, triés sur le volet, étaient réunis à l’Elysée hier soir sur l’invitation du chef de l’Etat, Emmanuel Macron a tenu à rappeler tout d’abord les résultats en net progression ces dernières années, des levées de fonds ; de 2,8 milliards d’euros en 2017 à 3,7 milliards l’an dernier, l’objectif semble a priori tenable de dépasser la barre des 5 milliards d’ici la fin de l’année.
Déjà 13 levées de fonds supérieures à 50 millions d’euros
Si l’on peut par ailleurs se réjouir que 2019 compte également déjà 13 levées de fonds de plus de 50 millions d’euros, il demeure toujours en France justement un problème de … fond. Comment multiplier en effet ce que l’on appelle les « méga-levées » c’est-à-dire les tours de table supérieures à 100 millions d’euros et qui font encore trop défaut à nos futures potentielles licornes ?
Objectif : 25 licornes
Pour atteindre l’objectif fixé par le chef de l’Etat d’atteindre 25 licornes françaises d’ici 6 ans ( La France en compte 7 aujourd’hui ), banquiers et assureurs se sont engagés à créer des fonds orientés vers les start up tricolore : 5 milliards d’euros supplémentaires sur 3 ans devraient ainsi être investis. 5 milliards, il n’en fallait pas moins pour espérer un véritable effet levier et attirer ainsi de nouveaux investisseurs.
Dans la lignée du rapport de Philippe Tibi
Cette mesure s’est très largement inspirée du rapport rendu en juin dernier à Bruno Lemaire par Philippe Tibi ; président de Pergamon campus et ancien président de l’association française des marchés financiers (Amafi) et d’UBS investment bank en France ; sur le financement des entreprises technologiques françaises. Comme l’a rappelé Emmanuel Macon, c’est une question de « souveraineté économique et technologique ».
Pour consulter ce rapport, cliquez ici.