Partagez cet article
Sommaire de l’article
    Cybersécurité

    [Étude] Face aux cyberattaques, le sentiment de vulnérabilité de la population prédomine

    Alors que le Cyber’mois se poursuit jusqu’à la fin octobre, focus aujourd’hui sur les résultats d’une toute nouvelle étude menée par Harris Interactive pour Orange Cyberdéfense. Cette publication nous enseigne notamment sur le sentiment de vulnérabilité ressenti par les français face aux cyber attaques.

    Une menace omniprésente

    Rare sont les semaines durant lesquelles une cyberattaque d’une collectivité, d’une institution ou même d’un hôpital ne fait pas l’actualité des médias. Et les Français l’ont bien compris, cette menace est désormais omniprésente y compris pour les particuliers.

    Des cibles privilégiées

    En effet, dans l’étude dévoilée ce lundi 9 octobre, par Hugues Foulon, CEO d’Orange Cyberdefense, on découvre notamment qu’« un Français sur quatre déclare recevoir un message suspecté d’être une tentative d’arnaque au moins tous les jours ». Et plus précisément, « 72% des Français interrogés sont d’avis que les particuliers sont des cibles privilégiées par les pirates informatiques ».

    Usages et perception de la menace

    Les résultats de cette étude dont l’objet porté sur les usages et à la perception de la menace cyber tant par les français que les entreprises sont très précieux pour Orange Cyberdefense qui est l’un des leaders dans les services de cybersécurité en Europe.

    Le sentiment de vulnérabilité de la population prédomine

    En effet, comme l’explique son CEO : « Notre connaissance de la menace le démontre, les attaques sont de plus en plus sophistiquées. Chaque jour, nous accompagnons des entreprises et administrations aux actifs plus ou moins critiques».

    Perception du risque reste parfois tronquée

    Et de poursuivre : « En parallèle, les attaques se propagent à tous les acteurs de la société : le sentiment de vulnérabilité de la population prédomine même si la perception du risque reste parfois tronquée. Mieux comprendre les ressorts de cette perception est ainsi fondamental pour mettre notre expertise au service de tous, au bon endroit, au bon moment : pour le dirigeant d’entreprise ou le particulier ».

    1.020 personnes et 300 PME

    Pour réaliser cette étude, Orange s’est rapproché de d’Harris Interactive L’institut a interrogé en mai 1.020 personnes et 300 PME. Résultats, seuls 47% des particuliers pensent être bien protégés, quand 52% s’estiment mal protégés.

    Une étape essentielle

    Coté entreprises, si une très grande majorité des dirigeants de PME (93%) ont le sentiment qu’ils sont bien protégés en matière de cybersécurité, ils sont particulièrement inquiets face aux risques d’une cyberattaque pour 42% d’entre eux. Chez Orange, on insiste sur le fait que « Cette prise de conscience est une étape essentielle et encourageante face aux cyberattaques ».

    La vulnérabilité cyber n’est pas une fatalité

    Pour autant, « la démarche ne peut s’arrêter là et constitue le socle pour mettre en place désormais les bons usages et les mesures de protection nécessaires. La vulnérabilité cyber n’est pas une fatalité mais elle sera évolutive, poreuse et quotidienne tant dans la vie personnelle que professionnelle », précise l’entreprise dans un communiqué.

    Des jeunes plus touchés et moins craintifs

    L’étude pointe en effet plusieurs contradictions. Tout d’abord, on notera que 51% des 18-34 ans indiquent avoir déjà été victimes d’une tentative d’attaque informatique alors que ce chiffre chute à 27% pour les plus de 35 ans. Mais paradoxalement cette catégorie sont beaucoup moins prudents que leurs ainés concernant leurs gestes du quotidien.

    60% des PME font faillite dans les six mois

    Ainsi, par exemple, 61% des 18-34 ans déclarent utiliser des mots de passe différents entre leurs différents comptes en ligne contre 82% chez les 50 ans et plus. De même, 32% des 18-34 ans déclarent utiliser des antivirus contre 56% chez les 50 ans et plus. Autre paradoxe, si « 60% des PME subissant une véritable attaque mettent la clé sous la porte dans les six mois, moins d’une entreprise sur deux considère que c’est un enjeu prioritaire (43%) ».

    Le manque de compétences perdure

    L’étude relève également que « le manque de compétences (42%) des salariés dans ce domaine et leur imprudence (28%) sont les freins liés à la cybersécurité les plus souvent cités par les dirigeants des PME interrogés, devant le manque de moyens financiers (27%) ou le manque de personnel (19%) ».