Des coupons numériques d’accès obligatoires à bord de certains Ter
Déconfinement oblige, certains voyageurs vont devoir se munir de coupons numériques, en plus de leur titre de transport pour pouvoir emprunter les Ter. La SNCF espère ainsi limiter les flux de voyageurs dans les trains régionaux.
Cinq régions sont concernées
Les dispositifs sont adaptés selon les régions. Ainsi, si les franciliens doivent se munir d’une attestation employeur pour pouvoir utiliser les transports en commun pour circuler aux heures de pointe, des coupons numériques d’accès sont devenus obligatoire depuis hier sur certaines lignes Ter. Cinq Régions sont ainsi concernées. Il s’agit des Hauts-de-France, du Centre-Val de Loire, de l’Occitanie, de la Normandie et de la Bourgogne-Franche-Comté.
Des coupons dématérialisés
Dématérialisés, ces coupons numériques ne sont pas fournis aux guichets. En revanche, ils peuvent être téléchargés gratuitement via l’application Assistant SNCF ou depuis les sites internet de ces cinq régions. Autre élément à prendre en compte, ces coupons ne sont disponibles que 3 jours avant votre voyage
Des modalités d’application qui varient
Concrètement, les modalités d’application varient d’une Région à l’autre. Ainsi en Normandie, seuls les trajets « Rouen – Dieppe et Caen – Granville » sont pour le moment concernés. Il en est de même, en Bourgogne-Franche-Comté, où ce dispositif est nécessaire uniquement pour certains trains TER de la ligne « Dijon – Besançon » sans distinction d’être usager régulier ou non. A l’inverse, en Centre-Val de Loire, ce coupon d’accès est obligatoire pour tous les abonnés et fonctionne avec une liste de train d’ordinaire très fréquentés. Autre exemple en Occitanie, le coupon a été rebaptisé « accès train serein ». Il est obligatoire avant l’accès à l’ensemble des Ter.
« Il n’y en aura pas pour tout le monde ! »
Dans les Hauts-de-France, la majorité des lignes sont concernées par ce coupon numérique. Interrogé par nos confrères d’Europe 1, le vice-président de la région Hauts-de-France chargé des transports, Franck Dhersin, explque : « c’est un système contraignant, mais c’est le prix de la sécurité (…) Il va falloir s’organiser, et les gens doivent accepter de ne pas pouvoir monter dans les trains comme avant. ». Sir « plus de la moitié des trains de la région » sont concernés, ce sont principalement ceux au départ ou à destination de Lille. Et puisque l’objectif est de limiter le nombre de personnes dans les trains, la conséquence logique et « qu’il n’y en aura pas pour tout le monde » avertit l’élu.