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Sommaire de l’article
    Solidarité & vivre ensemble

    Territoires Unis : « Ce qui nous rassemble ? Se battre pour défendre les libertés locales »

    Grand débat

    Pour la première fois, l’AMF, l’ADF et Régions de France étaient réunies au Sénat pour présenter ensemble leurs vœux. Grand débat, conférence sociale, révision de la loi NOTRe et décentralisation étaient à l’ordre du jour.

    L’unité des associations

    Lundi 21 janvier, les trois associations d’élus ont parlé d’une seule voix pour adresser comme il est d’usage, leurs vœux. Ce rendez-vous était aussi l’occasion de présenter les différents chantiers qui les attendent en 2019. Comme l’a rappelé le président du Sénat, Gérard Larcher, qui accueillait les élus, « on s’accroche aujourd’hui aux Maires. Les communes sont autant de petites républiques. Les départements sont d’autant plus importants avec des régions devenues plus grandes ».

    Un nouvel élan pour la décentralisation

    La décentralisation était aussi au cœur de ces vœux. La verticalité de l’Etat « est une des causes des troubles sociaux » a précisé Dominique Bussereau. Les associations annonceront d’ailleurs prochainement ensemble une proposition forte pour lancer une nouvelle phase de décentralisation. Le président de Régions de France, Hervé Morin a affirmé en effet que la « respiration d’un Etat passe autant par la légitimité des élus locaux que nationaux », assurer les libertés locales est essentiel pour garantir « l’innovation et l’expérimentation dans des territoires aux problématiques différentes ».

    L’appel pour une conférence sociale

    François Baroin, Président de l’Association des Maires de France a rappelé quant à lui tous les efforts portés presque exclusivement par les collectivités dans le cadre des réductions des dépenses. Ces efforts ont eu pour conséquence, « une baisse de 30 % sur l’investissement local ».

    La démarche de Débat National est pour François Baroin « une occasion de mettre sur la table toutes les problématiques laissées sans réponse ». Et d’ajouter en revanche que cette démarche manque aujourd’hui « d’objectif ». Quelle « forme prendra la synthèse ? ».
    La mise en place d’une conférence sociale apparaît aujourd’hui comme un impératif pour les élus.