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    Solidarité & vivre ensemble

    L’Europe au quotidien : 3 questions à Caroline Cayeux Maire de Beauvais

    L’Europe au quotidien : 3 questions à Caroline Cayeux Maire de Beauvais

    Suite de notre Tour de France à la découverte de « l’Europe au Quotidien ». Pour mieux comprendre le travail réalisé entre les collectivités et l’Union Européenne, l’Association Villes de France a en effet interrogé plusieurs de ses élus. Après Colmar hier, direction aujourd’hui le département de l’Oise, à Beauvais plus exactement. Caroline Cayeux, maire de Beauvais, présidente de la CA du Beauvaisis, présidente de Villes de France répond à nos questions.

    Qu’apporte l’Europe à votre ville ?

    L’Europe est un partenaire sur lequel notre ville souhaite s’appuyer plus fortement dans le contexte budgétaire actuel. Ses fonds présentent de réelles opportunités de leviers financiers au bénéfice de projets structurants, innovants et ambitieux pour nos territoires. Les enjeux que porte la politique européenne de cohésion sont primordiaux dans de nombreux domaines tels l’impulsion de la croissance économique, la réduction des disparités régionales, la réduction du chômage et la promotion des emplois de qualité, la stimulation de la R&D, etc.

    En tant qu’élue locale, quelles sont vos attentes vis-à-vis des institutions européennes ?

    Les composantes du système institutionnel européen ont un dénominateur commun : la défense des valeurs, des objectifs et intérêts des Etats membres. Elles doivent ainsi s’approprier des problématiques de terrain pour être de véritables ambassadrices de nos territoires (qu’ils soient urbains, périurbains ou ruraux) permettant ainsi d’accroitre nos intérêts et, dans la situation actuelle des négociations, maintenir la politique européenne de cohésion.

    Pourquoi faut-il sauver les fonds européens pour toutes les régions ?

    La classification actuelle des régions, calculée selon le PIB/habitant (moins développées/en transition/plus développées) détermine des taux de cofinancement variant de 50% à 80% mais permet à toutes les régions de bénéficier des fonds européens. L’accompagnement est ainsi partagé. On peut ainsi parler de solidarité territoriale sans discrimination. Une modification de cette répartition, voire la suppression de catégorie de régions, peut induire de nouvelles disparités régionales. Il est important que ces fonds européens (tant attendus par les collectivités) puissent être maintenus pour toutes les régions sans créer de disparités mais un juste équilibre.

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