Capitales French Tech : quels sont les territoires retenus ?
Les résultats étaient très attendus chez les écosystèmes candidats. Mercredi 3 avril, le nouveau secrétaire d’État en charge du numérique, Cédric O et Kat Borlongan, directrice de la Mission French Tech ont en effet mis un terme à un suspense insoutenable…
…Au total, 13 territoires sont aujourd’hui officiellement labellisés « Capitales French Tech ». Parallèlement, et c’est la vraie nouveauté de cette « mise à jour » du dispositif de soutien aux entrepreneurs et aux start-up, 86 « Communautés French Tech » viendront mailler le pays.
Pourquoi un tel changement ?
En octobre dernier, Mounir Mahjoubi, alors secrétaire d’Etat au numérique, avait détaillé la nouvelle stratégie de la Mission French Tech. Celle-ci a eu en effet pour consigne de dépoussiérer des labels pourtant pas si vieux que cela, mais souvent critiqués par les entrepreneurs eux-mêmes à cause de leur manque de lisibilité.
Les entrepreneurs seront au cœur du réacteur
Ce nouveau format doit permettre de (re)mettre les entrepreneurs au cœur du dispositif. Concrètement, 75% des « comités de direction » des Communautés et des Capitales devront être composés d’entrepreneurs ou de dirigeants de start up.
Autre exemple de ce changement, une communauté pourra prétendre au label dès lors que 25 entrepreneurs au minimum décideront de se regrouper. Contrairement aux 9 ex-réseaux nationaux, cette nouvelle forme doit permettre plus d’agilité, d’efficacité et de souplesse. C’est aussi un moyen beaucoup plus simple offert aux entrepreneurs pour se réunir autour d’une même thématique.
13 Capitales ?
Les 13 Capitales French Tech retenues sont donc Aix-Marseille Région Sud; Bordeaux ; Brest+ ; Est (Strasbourg) ; Grand Paris ; In the Alps (Grenoble-Valence-Annecy) ; Lille ; Méditerranée ; Nantes ; One Lyon Saint-Etienne ; Rennes Saint-Malo ; Riviera Région Sud (Cannes-Grasse) et Toulouse.
Soutenir des projets concrets
Prochaine étape, le lancement d’un nouveau fond d’investissement, French Tech Community Fund. Il sera doté de 2 millions d’euros et permettra, comme l’a souligné Kat Borlongan « soutenir des projets concrets avec des résultats attendus, et plus seulement le fonctionnement général de l’écosystème ».