Partagez cet article
Sommaire de l’article
    Applications & usages

    Boost’Up Bretagne, 1er accélérateur de Scale-ups

    Boost'Up Bretagne

    Le jargon de la FrenchTech peut paraître parfois un peu abscons pour les néophytes… Si le terme de « start up » est aujourd’hui rentré dans l’usage courant, celui de « scale-up » l’est beaucoup moins. Direction la Bretagne où un accélérateur un peu particulier, accompagne justement les jeunes pousses déjà sortie du statut de start-up…

    Pour ceux qui veulent changer d’échelle…

    Le terme scale-up aurait de quoi faire saigner les oreilles des plus francophiles d’entre nous. Comme l’indique Bpi France sur son site, derrière ce terme anglais se cache l’idée de « changement d’échelle, via une stratégie d’accélération de la croissance, en particulier à l’international ». Ainsi cela « s’applique parfois directement à une entreprise, jeune pousse déjà sortie du statut de start-up et qui souhaite atteindre celui de Licorne ». Alors que les incubateurs de start up et les accélérateurs se multiplient un peu partout en France, la Région Bretagne a souhaité mettre en place un accompagnement spécifique et complémentaire pour « accompagner les entreprises à fort potentiel de développement ».

    Qui peut rentrer dans cet incubateur ?

    Comme pour tout accélérateur qui se respecte, il est nécessaire de remplir plusieurs critères avant de pouvoir présenter sa candidature à Boost’up. Ainsi, par exemple, le chiffre d’affaires doit dépasser les 2 millions d’euros. Autre point, l’entreprise doit avoir un effectif d’au moins 20 personnes ainsi qu’une croissance « soutenue et surtout une forte motivation du dirigeant à rejoindre ce programme ».

    Déjà une première promotion ?

    La Région Bretagne, les sept technopoles de Bretagne et Bpifrance viennent de présenter les seize premières start up retenues. Elles sont issues de différents domaines allant du numérique à l’’ingénierie en passant par l’agroalimentaire. Ainsi, on trouve par exemple Abyss Ingredients, une jeune entreprise qui a déjà fait ses preuves dans le secteur des biotechnologies ou encore IoT BZH et ses véhicules connectés. A la clé, un dispositif de 18 mois se déployant sur 3 axes principaux : formation, conseil et mise en réseau.