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    Environnement & gestion des ressources

    [Numérique Responsable] Avec l’INR, La Nouvelle Aquitaine veut aller plus loin

    Déjà reconnue au niveau national pour son engagement en faveur de l’émergence d’un numérique plus responsable, la Nouvelle Aquitaine veut aller encore plus loin. C’est pourquoi, la Région vient de signer ce mardi une convention de partenariat avec l’institut Numérique Responsable. Explications.

    Avec l’INR, un rapprochement pour la bonne cause

    C’est depuis la Cité numérique à Bègles, que Mathieu Hazouard, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine en charge des enjeux numériques, et Jean-Christophe Chaussat, président de l’institut Numérique Responsable, ont signé le 11 octobre dernier une convention de partenariat. Créé en 2018, l’INR émane de la fusion du club du Club Green IT, en association loi 1901 à but non lucratif.

    Les trois enjeux clés du numérique responsable

    L’Institut se donne pour principal mission d’être un lieu de réflexion sur les trois enjeux clés du numérique responsable ; à savoir « la réduction de l’empreinte du numérique », « la capacité du numérique à réduire l’empreinte de l’humanité », et enfin « la création de valeur durable via le numérique pour réussir l’e-inclusion de tous ».

    Promouvoir le numérique responsable et inclusif

    Mais il serait faux de penser que cette convention vient lancer le travail de la Région sur « le chemin du numérique responsable, un numérique plus respectueux de l’environnement, social, éthique et ouvert ». En effet, il y a maintenant deux ans, une feuille de route « régionale numérique responsable » a été adoptée en séance plénière par la collectivité.

    Les initiatives se multiplient

    Celle-ci comporte par exemple comme objectifs, de « promouvoir le numérique responsable et inclusif ». Et pour y répondre, la Région a initié en septembre 2021un podcast malin et pratique dédié à cette problématique. Il propose des gestes simples et faciles à appliquer par tous.

    Des actions concrètes

    Dans un communiqué de presse diffusé à l’occasion de la signature de la convention avec l’INR, la Région précise que ; « ces actions s’appuient sur les différents constats dressés dans le monde au sujet de l’impact numérique sur l’environnement, allant d’une production nécessitant des métaux rares, conduisant à une forte dépense d’énergie et à la difficulté de son recyclage en fin de vie. Le numérique a également un impact social, créant des inégalités profondes, d’usage et d’accès. »

    Néo Terra : passer du diagnostic à l’action

    Par ailleurs, les actions qui émaneront de cette convention permettront de compléter, plus largement, les nombreuses initiatives déjà prises en faveur de l’environnement. En effet, la Nouvelle-Aquitaine s’est munie dès 2019 d’une feuille de route baptisée Néo Terra. Cette dernière pose un cadre très précis afin d’accélérer la transition énergétique et écologique et agricole d’ici 2030 ; grâce à 11 axes concrets, dont d’écoulent des engagements chiffrés.

    Favoriser l’engagement citoyen

    Parmi ces derniers, la Nouvelle Aquitaine compte beaucoup sur « l’engagement citoyen pour accélérer la transition écologique et solidaire ». Pour la Région en effet, « le citoyen est au cœur des transitions pour concilier écologie, économie et solidarité et ainsi contribuer à la réduction des gaz à effet de serre et à la préservation de la biodiversité par des actes simples et concrets ». Et de poursuivre ; « La transition écologique, accessible à tous, a besoin d’être accompagnée pour une appropriation individuelle et collective de l’urgence climatique ».

    Préserver la biodiversité

    Un autre de ces 11 axes concerne la préservation de la biodiversité, en réconciliant biodiversité et activités humaines. L’enjeu est de taille. Si la Nouvelle-Aquitaine présente une grande diversité d’écosystèmes terrestres et aquatiques ; « les pressions humaines croissantes influent, comme l’explique la collectivité, sur la disponibilité de ces richesses naturelles et affaiblissent la capacité de ces milieux à fournir les services attendus, comme le pointe le rapport Ecobiose ».