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    Santé

    E-santé : La Région Auvergne-Rhône-Alpes (s’)investit dans la télémédecine

    télémedecine

    Face à la problématique croissante de pénurie de médecins, nombreux sont les territoires à se mobiliser. C’est le cas notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui depuis 2016 s’est fixée comme objectif prioritaire de reconquérir les déserts médicaux. Le numérique peut-il être une réponse concrète ? Cap sur deux communes du Cantal et du Rhône où la Région va inaugurer l’installation deux cabinets de télémédecine.

    Le numérique comme solution

    Condat dans la Cantal et Lamure-sur-Azergues dans le Rhône sont deux jolis villages d’environ 1000 habitants. Malgré l’engagement des élus locaux pour redynamiser leur commune, le manque de médecins devient préoccupant. Le 20 décembre dernier, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a voté pour les aider, une enveloppe budgétaire de 39 840 €. Celle-ci va permettre de soutenir ces territoires grâce à l’installation et le déploiement de deux cabinets de télémédecine.

    Des solutions innovantes en zone rurale

    Pour Yannick Neuder, Vice-président en charge notamment de l’Innovation et de la Santé, « la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est engagée depuis maintenant 3 ans dans une politique volontariste pour lutter contre la désertification médicale. Aujourd’hui, nous devons anticiper les besoins en matière de santé et accompagner la transformation des pratiques de soins. En accompagnant le développement des cabinets de télémédecine, la Région fournit des solutions innovantes pour proposer une offre de soins dans les territoires particulièrement fragiles ».

    Comment ça marche ?

    Très concrètement, ces deux équipements viendront compléter les deux maisons de santé déjà existantes. Ces installations vont permettre aux habitants de bénéficier de téléconsultation « très similaires aux cabinets de médecins généralistes libéraux classiques ». Les patients en effet sont accueillis par un infirmier. Ce dernier prend en charge l’examen et échange en direct avec un médecin. L’objectif est de « reproduire la qualité d’une consultation avec un médecin en présentiel ».

    Le cabinet se compose généralement d’un chariot de télémédecine, équipé d’un ordinateur et de différents instruments connectés comme un stéthoscope, un otoscope ou encore un tensiomètre. L’idée est donc de respecter à la fois le parcours de soins mais aussi le remboursement en respectant les conditions de téléconsultation en médecine générale.